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Auteur : Michel LAURENT

Casino : quand Wall Street veut détruire des entreprises et des emplois français

Michel LAURENT

Alors que le groupe subit depuis de longs mois les attaques répétées de fonds spéculatifs qui misent sur la chute du cours de l’action, les salariés de Casino s’inquiètent des risques de démantèlement du groupe si l’actionnaire de contrôle venait à changer.

La société Rallye, actionnaire de contrôle du groupe Casino, ainsi que les sociétés Foncière Euris, Finatis et Euris, ont pris l’initiative de se placer en procédure de sauvegarde comme la loi le permet. L’ouverture de cette procédure pour une période de six mois, obtenu par jugements du 23 mai 2019, doit permettre aux holdings de contrôle du groupe d’avoir le temps de réaménager leur dette dans le cadre sécurisé qu’offre cette procédure. Le service de la dette bancaire et obligataire sera donc suspendu durant une période de six mois, renouvelable deux fois. « La procédure de sauvegarde va permettre à Rallye de travailler, sereinement, en concertation avec ses créanciers, à un plan visant à pérenniser son rôle d’actionnaire de contrôle du groupe Casino grâce à une structure de financement adéquate, durable et renforcée », précise Jean-Charles Naouri, le PDG du groupe, dans une lettre adressée aux salariés. Une décision qui « n’a aucune conséquence opérationnelle, sociale, ni (…) Lire la suite »