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Auteur : Jean-Luc LAURENT

Cinéma étasunien. "L’Armée Rouge" : 1 - "American Sniper" : 0.

Jean-Luc LAURENT
Qui l’eut cru ! Un géant installé depuis des années dans les vapeurs hollywoodiennes vient d’être terrassé par un petit Poucet. Un compatriote qui plus est, ancien sportif de son état et qui vient de réaliser un film sur la grande équipe soviétique de Hockey sur glace… Ce simple documentaire, réalisé par Gabe Polsky, par ailleurs producteur et scénariste, détrône donc, subjectivement, le dernier film du maître incontesté de la pellicule westernienne. Même s’il ne le sait pas encore, et malgré les tombereaux de dollars que le film d’Eastwood a déjà rapporté, le cinéma permanent étasunien peut, par ce fait, se sentir un tantinet déstabilisé. Avant d’analyser ce film et ce qu’il revêt idéologiquement, commençons par poser une question : réaliser un beau score, en millions de valeur d’échange dans ces Etats du « libre » échange qui ont imposé leur monnaie à la planète entière, suffit-il à ce qu’un film, fut-il de Clint Eastwood, devienne un bon film, et qui aurait à voir avec l’art ? (…) Lire la suite »

La "crise", 1914, Sivens, la botte au service des intérêts : Rex, Mensonges et Vidéo

Jean-Luc LAURENT

Depuis quelques temps nos oreilles sont à nouveau connectées aux bruits de bottes de l’impérialisme français, principalement en France-Afrique. Parallèlement, dans la métropole, nous constatons une brutale répression contre de réelles contestations politiques. L’année 2014 aura montré que dans notre pays la dictature « démocratique », ou l’oligarchie au pouvoir, sachant faire fonctionner la machine de l’alternance façon « une fois c’est toi, une fois c’est moi », continue son travail obstiné : gérer « la » crise systémique du capitalisme. Crise cyclique qui a débuté en 2007 aux Etats-Unis puis partout et qui a envahi la planète finance, vrai centre de décision du capitalisme contemporain.

Pour mener à bien le « redressement » du pays, il s’est agi d’appliquer les vieilles recettes de l’Etat en les saupoudrant d’une touche de « modernité ». Premièrement en imposant des purges sévères aux gens dans le but de renflouer le trésor, et, second point : « dépenser moins », comprendre : moins au niveau des dépenses sociales. Caisses publiques vidées et serrage de ceinture pour la majorité des gens, oui mais pour qui en réalité ? Pour ceux tout d’abord qui s’estimaient spoliés et que les gouvernements écoutent en premier : les banques, les organismes financiers etc… N’est-ce pas pourtant ces dernières qui, outre-Atlantique, avaient conçu et vendu des prêts se présentant comme très simples mais qui en réalité étaient fort complexes ? Si complexes qu’ils provoquèrent ce que le jargon économique – langue répétitive diffusée dans les médias - appelle des « bulles ». Métaphore intéressante que cette bulle qui, à l’identique de la grenouille sortie du génie de La Fontaine, a eu un (…) Lire la suite »

Gaza : La France complice.

Jean-Luc LAURENT
« La police vous parle tous les soirs à 20 heures » Slogan de Mai 68. Je suis allé hier samedi 19 juillet à Paris à la manifestation interdite par le pouvoir socialiste. Pouvoir qui depuis deux ans est devenu, après une interruption de plusieurs année, à nouveau synonyme de « libéralisme » des plus zélés. Manifestation maintenue par une quarantaine d’organisations politiques qui ont eu raison de réagir de la sorte face à cette scandaleuse interdiction de l’Etat Français : priver les citoyens d’exprimer leurs indignations devant les crimes renouvelés de l’Etat sioniste. Cette manifestation réclamait l’arrêt immédiat du massacre des palestiniens de Gaza. Quoi de plus normal au pays des « droits de l’homme » ? Hélas cette expression est devenue une formule de style tant elle est galvaudée par les plus hautes autorités de notre pays. Ces crimes de guerre viennent d’un Etat quasi religieux qui a mis en place un régime d’apartheid pour mieux « se défendre ». En l’occasion contre les (…) Lire la suite »
Un brûlot de L’Express contre Fidel Castro

L’Express contre la Révolution cubaine.

Jean-Luc LAURENT
Certes on se doutait un peu pour qui roulait Christophe Barbier, l’un des « Nouveaux Chiens de Garde » du PAF, que l’on voit une fois sur trois à l‘émission de F 3 « C dans l’air » nous expliquer avec sérieux la marche supposée du monde et la réalité « politique » du pouvoir dans notre pays. La remarque est à prendre au sérieux car elle montre, idéologiquement, que le capitalisme en « crise » depuis sept ans – une crise une fois de plus partie des Etats-Unis, comme une évidence, sans que personne ne trouve à redire - sait où frapper afin d’imposer son hégémonie sur l’univers. Le brûlot du rédacteur de L’Express contre Fidel Castro (numéro du 21 au 27 mai 2014) (1), nous en indique davantage à ce sujet. L’homme de médias veut tout nous expliquer sur Cuba, et naturellement sur Fidel Castro, en deux pages, avec ce titre : La vie de nabab de Fidel Castro. Serait-ce une façon de nous indiquer que la mafia serait revenue à Cuba, après celle établie par les yankees dans la première moitié (…) Lire la suite »
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