Le Monde Diplomatique, 1er février 2008.
Plusieurs évènements attirent à nouveau l'attention sur la dégradation accélérée, et qui semble inexorable, des ressources en eau françaises. Les bilans officiels n'inclinent pas à l'optimisme. Une polémique naissante conduit à s'interroger sur la fiabilité des données environnementales, et notamment celles relatives à la qualité des ressources en eau.
Contraint d'accélérer le pas face aux échéances fixées par la Directive cadre européenne sur l'eau, le gouvernement multiplie les effets d'annonce, interdit une trentaine de substances phyto-sanitaires, déclare souhaiter promouvoir l'agriculture biologique aux fins de sécuriser les captages d'eau potable… Dans le même temps, très discrètement, les grandes manoeuvres préparatoires à l'adoption d'une nouvelle Politique agricole commune, qui agitent fortement la profession agricole, n'inclinent pas vraiment à l'optimisme… (...) Lire l'article http://blog.mondediplo.net
Oui, l' (…)Lire la suite »
Carnets d'eau, 8 novembre 2007.
Une étude américaine publiée le 9 octobre 2007 dans les « Proceedings of the National Academy of Sciences », révèle que les déchets de maïs transgéniques libèrent leur toxine dans les cours d'eau bordant les cultures et affectent les insectes du milieu environnant.
Le maïs Bt génétiquement modifié a en effet la capacité de fabriquer une toxine pour se protéger de la pyrale, son ravageur naturel.
Or l'étude effectuée sur 12 sites de l'Etat de l'Indiana établit que les déchets de cultures abandonnés libèrent cette toxine, qui contamine alors le milieu naturel.
La Grande Phrygane, une espèce aquatique voisine de la pyrale, mais non ravageuse, se trouve dès lors exposée à cette toxine qui affecte sa croissante et peut s'avérer létale à forte dose. "¨
En 1996 l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) avait pourtant estimé, en étudiant l'impact du maïs OGM sur des daphnies, qu'il n'y avait aucun risque toxicologique lié à la (…)Lire la suite »