Annie Lacroix-Riz est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris 7. Pour nos lecteurs assidus, cette auteur a déjà publié un article sur notre site et avait répondu à l’occasion à quelques questions en 2017, date anniversaire de la révolution bolchevique. Elle participe aussi à un mouvement communiste, le Pôle de renaissance communiste en France. Le livre que je vous présente est un équilibre entre ces 2 pôles, le travail très précis d’une historienne sur cette période historique de la fin de la 2nd guerre mondiale et de l’immédiate après guerre, mais aussi une vision assumée et affirmée de sa vision communiste de l’histoire, qu’elle entend défendre face à un conformisme béant d’une très grande partie de la classe universitaire pour ne prendre qu’eux.
Jean Ortiz, longtemps en poste à l’université de Pau, fils de républicain espagnol, vaillant syndicaliste opposé sans répit à la dégradation de l’enseignement supérieur et de la recherche, fidèle jusqu’au bout à la République espagnole et à l’Amérique latine anti-impérialiste – Fidel Castro et Cuba en tête –, vient de mourir d’une longue maladie invalidante. Il appartient à la catégorie, devenue rarissime dans l’Université française, fidèle à ses choix progressistes initiaux.
Stepan Bandera nazi ukrainien, combattant avec Hitler et exécuteur en masse de dizaines de milliers de juifs et de résistants communistes, devient chaque jour un peu plus le héros des "démocrates" de l'Occident. Quand elle ne l'oublie, la presse trafique son histoire, transformant le bourreau en nationaliste glorieux ; d'ailleurs en1945 ne fût-il pas un agent Américain ? Ce qui démontre qu'un paradis existe pour les nazis.
J’ai lu, avec un grand retard que je déplore, l’article du Monde du 3 septembre qui relaie avec chaleur le rapport intitulé « Les opérations d’influence de la Chine », dû à Paul Charon et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, et que les deux journalistes-relais, Nathalie Guibert et Brice Pedroletti, présentent avec emphase en ces termes : « une étude exhaustive de 600 pages, publiée lundi 20 septembre au terme de deux ans de travail par l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem) ».
« À ce moment précis [août 1945], le Japon cherchait le moyen de capituler en sauvant un peu la face. (…) Il n’était pas nécessaire de frapper avec cette chose horrible » Eisenhower « Les Japonais étaient déjà vaincus et prêts à se rendre. (…) L’utilisation à Hiroshima et à Nagasaki de cette arme barbare ne nous a pas aidés à remporter la guerre. (…) En étant le premier pays à utiliser la bombe atomique, nous avons adopté (…) la règle éthique des barbares » Amiral Leahy, chef d’État-Major particulier des présidents Roosevelt puis Truman
Par Georges Gastaud* et Annie Lacroix-Riz**. Texte soutenu par Léon Landini, ancien officier des FTP-MOI, Médaille de la Résistance, officier de la Légion d’honneur, et Pierre Pranchère, Combattant volontaire de la Résistance, ancien député communiste. Georges Gastaud est philosophe, secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) Annie Lacroix Riz est historienne, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Paris VII.
La vision économique de long terme de l’union européenne rend dérisoire l’espoir de renégocier les traités européens affiché par « vingt intellectuels eurocritiques ».