Piétinant le droit international et le sort des Palestiniens, l'épouvantable Trump a choisi, pour les USA, de désigner Jérusalem comme capitale d'Israël. Hidalgo, qui prépare sa campagne électorale et est prête à toutes les bassesses, a jugé bon de baptiser une "Place Jérusalem", à Paris. Le tout en organisant une cérémonie réservée aux seuls membres de la communauté juive et à des élus de l'extrême droite israélienne. Hidalgo home.
Il y aura bientôt 19 ans que le journaliste Jacques-Marie Bourget a été victime d'une d'une tentative d'assassinat par un soldat israélien. A Ramallah un "sniper" qu'il l'aligne et lui colle une balle dans le poumon gauche à deux doigts du coeur. Inutile de décrire les séquelles et l'impossibilité de se retourner contre Israël, état au-dessus du droit. Aujourd'hui c'est le gouvernement français qui est son adversaire et refuse d'appliquer une décision du TGI de Paris qui le reconnait comme "victime". Ainsi pour l'état Macron un journaliste en zone d'insécurité est un non-être humain. Même pas question d'appliquer la Convention de Genève.
Si nous osions, à propos du Rainbow Warrior, nous écririons que certaines histoires sont elles, insubmersibles. Ainsi Mai 68, le Temple Solaire, le petit Grégory, l'Année sécheresse, le Yéyé sont de bon clients. On peut sortir les plats du frigo, les servir ainsi ou les réchauffer. C'est le choix fait par les concepteurs d'un supplément "vintage" de Paris-Match. Comme les degrés de l'atmosphère grimpent et dilatent la mer qui recouvre alors les terres, Match efface l'histoire.
Enfin une bonne nouvelle, une lueur dans le chaos de l’injustice globalisée : la Cour d’appel de Paris vient, le 21 juin, de condamner le geste fou d’un sniper israélien qui, il y a dix-huit ans, a visé au cœur le journaliste Jacques-Marie Bourget . Pas d’excuse juridique possible pour un soldat, un agent, lorsqu’il s’en prend ainsi aux civils, donc aux reporters. Cet arrêt, obtenu par William Bourdon, le défenseur du « correspondant de guerre » blessé, est un monument des droits de l’homme. Les vrais, pas ceux que Trump et ses amis jettent aux poubelles de l’histoire. Reste encore à convaincre l’Etat français d’appliquer la décision que vient de rendre le TGI de Paris…
"Pas d'argent pour la terreur"... quelle farce sanglante. A Paris vient de se tenir un énorme happening international visant à dépister et dénoncer les sources financières qui alimentent le terrorisme. Et il y avait là, bien sûr, tous les Etats voyous qui, comme de juste, ont financé et financent encore des engeances comme Daesch ou Al Qaïda. Mais comme ils achètent du matériel militaire et attaquent la Syrie, les yeux restent clos sur leurs mortelles turpitudes.
A l’époque du tsar, quand on voulait fermer un titre, on envoyait une commission d’hygiène qui déclarait insalubre le local du journal, aujourd’hui en France, on envoie des contrôles fiscaux...Quelle différence ?