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Auteur : Nadia KHOST

Le terrorisme au nom de la démocratie

Nadia KHOST

L’Empire prédateur, ses supplétifs-"caniches" de France, de Navarre et du Qatar, s’apprêtent à barbariser la Syrie, nation, peuple, société, déjà soumise depuis des mois à la terreur salafiste et à toute la canaille féodale de la région. Permettez de vous transmettre,- ou retransmettre- le texte de l’écrivaine syrienne Nadia Khost paru il y a 18 mois, sous le titre : Le terrorisme au nom de la démocratie

Texte de courage et de dignité, dans ce climat d’hystérie guerrière toute de lâcheté, initié par les chefs d’États du colonialisme déchu, et amplifié par la valetaille des va-t-en-guerre médiatiques adeptes du panurgisme et militants organiques de l’Officine des basses besognes, Reporters sans Frontières, longtemps dirigée par un raciste, aujourd’hui candidat de l’extrême droite. (Voir livre de M. Vivas) - Smaïl H.A

Se préparant à envahir l’Irak, Bush envoyait au monde ce message menaçant : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ! ». Cette même dictature brutale utilise aujourd’hui ce même langage sous prétexte de promouvoir la « démocratie ». N’est-ce pas ce que signifie le « dégoût » exprimé par la représentante des États-Unis, au sujet des vétos russe et chinois ? Il n’est même pas permis à de grandes nations comme la Chine et la Russie d’avoir une vision différente de celle des États-Unis ! Quant au président français, Nicolas Sarkozy, il ne reconnaît que la seule décision occidentale légitimant l’ingérence en Syrie ! Conformément à cette vision de la « démocratie », le projet occidental a déterminé les caractéristiques de l’État Syrien qu’il veut fabriquer : 1) Il n’a pas exigé des élections qui révéleraient l’État que les citoyens Syriens acceptent et celui qu’ils refusent. Cela, malgré le fait que la nouvelle loi sur les élections a garanti le droit des (…) Lire la suite »

Syrie : Le peuple syrien fait face à une guerre impérialiste

Nadia KHOST
Questions douloureuses Les Syriens comprennent que la destruction de l'infrastructure, le pillage des hôpitaux, l'incendie des usines, des écoles, et des établissements publics, l'explosion des pipelines, et des pylônes électriques, tendent, à l'instar des sanctions économiques arabes et occidentales, à rendre leur vie plus pénible ! Ils comprennent que l'appui politique, financier et militaire apporté aux gangs armés par les pays du Golfe et occidentaux, extirpe les miséreux de leur misère sociale (en donnant de l'argent et des armes). Et donne libre cours aux spéculations que les lois, et la suprématie de l'État, réfrènent. C'est ainsi qu'apparaissent des gangs qui kidnappent et demandent des rançons ; et des spéculateurs commerçants peu scrupuleux qui font grimper les prix ! Les Syriens comprennent tout cela. Car le projet politique impérialiste sioniste est de déstructurer la société et de démanteler le pays en émirats confessionnels, pour qu'Israël devienne la seule (…) Lire la suite »

Qui est responsable des crimes en Syrie ?

Nadia KHOST

Il y a un an seulement, les Syriens vivaient en sécurité. Ils ignoraient tout des armements qu’ils découvrent chaque fois que l’armée les saisit dans les cachettes des milices ou lorsqu’elles entrent depuis la Turquie ou le Liban. Ils n’avaient jamais vu les obus, les fusils et mitrailleuses de toutes sortes, les bombes assourdissantes, les obus anti-char, les revolvers, les appareils d’espionnage, les lunettes de vision nocturne, les charges explosives, les gilets pare-balles.

Maintenant, nous savons que la mort peut venir des bonbonnes de gaz, ou des galons d'huile ! Nous savons que chacun d'entre nous peut mourir dans une explosion ou lors d'une attaque des bandes armées si son nom figure sur leur liste des gens à abattre ! Malgré cela, le Conseil des Droits de l'Homme à Genève refuse de reconnaitre que ce qui se passe ici est l'assassinat de notre sécurité, l'abolition de notre rythme de vie. Et va chercher les accusés parmi les victimes ! Or, nous qui vivons en Syrie, et non dans un pays occidental, nous connaissons la vérité que l'Occident et ses institutions « humanitaires » ne veulent pas connaître. Nous avons en tête deux images. L'image -passée une seule fois à la télévision syrienne- d'une famille à Baba Amro, près de la table dressée, dont tous les parents, enfants, oncles avaient était tués ; sur le mur, leurs assassins avaient écrit, avec le sang des victimes, le nom de la brigade qui avait commandité ce crime. L'autre image est celle (…) Lire la suite »
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Le terrorisme au nom de la « démocratie »

Nadia KHOST

L’intellectuelle Nadia Khost, figure très respectée et estimée en Syrie, est l’auteur de ce texte dense, brillant, porté par le souffle de son indignation vis-à -vis de ceux qui s’emploient aujourd’hui à détruire son pays et son indépendance.- Silvia Cattori

Se préparant à envahir l'Irak, Bush envoyait au monde ce message menaçant : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ! ». Cette même dictature brutale utilise aujourd'hui ce même langage sous prétexte de promouvoir la « démocratie ». N'est-ce pas ce que signifie le « dégoût » exprimé par la représentante des États-Unis, au sujet des vétos russe et chinois ? Il n'est même pas permis à de grandes nations comme la Chine et la Russie d'avoir une vision différente de celle des États-Unis ! Quant au président français, Nicolas Sarkozy, il ne reconnaît que la seule décision occidentale légitimant l'ingérence en Syrie ! Conformément à cette vision de la « démocratie », le projet occidental a déterminé les caractéristiques de l'État Syrien qu'il veut fabriquer : 1) Il n'a pas exigé des élections qui révéleraient l'État que les citoyens Syriens acceptent et celui qu'ils refusent. Cela, malgré le fait que la nouvelle loi sur les élections a garanti le droit des (…) Lire la suite »