Le regard déterminé, les mots qui fusent, clairs. Igor Diaz Lopez, coordinateur international du réseau syndical au sein de Glencore, directeur du syndicat colombien Carbosintra et ouvrier à Cerrejón, se trouve en Suisse pour une dizaine de jours. L’agenda du syndicaliste colombien est chargé. Lundi, à Genève (1), il participera à une conférence qui rendra publics les résultats d’un rapport de deux ONG sur les pratiques de Glencore (2), laquelle possède pour un tiers la mine de Cerrejón. Le 6 mai, à Berne, en compagnie d’une délégation internationale, il présentera au parlement les violations de droits du travail qu’il impute à Glencore. Avant de faire entendre directement ses critiques devant l’Assemblée générale de Glencore qui se tiendra le lendemain à Zoug. Interview.