Il y a 10 ans, ils faisaient une entrée en scène fracassante en rendant publics une masse de données économiques et politiques inavouables. Malgré les services rendus, depuis la répression s’accroît sur les lanceurs d’alerte. Le secret des affaires et les violations des droits prospèrent.
Depuis lundi 7 septembre, le fondateur de WikiLeaks, menacé d’extradition vers les États-Unis, est de nouveau sur les bancs du tribunal à Londres. Poursuivi par les Etats-Unis, qui ont rendu publiques de nouvelles accusations, l’Australien risque 175 ans de prison. « Les moyens déployés par les États-Unis pour l’extrader sont sans précédent. Ils en font un exemple pour tous ceux qui souhaiteraient divulguer des informations en lien avec la sécurité nationale. Je me demande si Julian Assange tiendra », alerte son avocate Naomi Colvin.Un véritable acharnement. Son père, John Shipton, réagit en direct du tribunal de Old Bailey à Londres.