Nouveau concept développé par Katharine Viner, éditorialiste au Guardian, la post-vérité serait un fléau apporté principalement par les réseaux sociaux : il n’a jamais été aussi facile de publier des informations mensongères qui sont immédiatement reprises et passent pour des vérités. Mais en plus, avoir la vérité de son côté ne suffirait plus à persuader, parce que le public se laisse guider par l’émotion. Les jeunes ne s’y retrouveraient plus et ne sauraient plus quoi penser. Dans l’enseignement, les formations sur les théories du complot et l’éducation aux médias débarquent en force.