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Auteur : Robert INLAKESH

Comment les États-Unis et Israël ont discrètement ranimé les héritiers d’Al-Qaïda en Syrie

Robert INLAKESH

L’offensive des rebelles syriens dans la région d’Idlib a surpris par son intensité. Mais elle n’a pas été improvisée. À Washington, on était conscient depuis quelques années qu’une nouvelle flambée de violence permettrait de relancer des objectifs politiques. Quitte à raviver des liaisons dangereuses, moyennant une opération de “ relooking ” au passage.

Alors que les forces d’opposition syriennes, dirigées par Hayat Tahrir al-Sham, ex-filiale d’Al-Qaïda, intensifient leur offensive pour s’emparer de nouveaux territoires après la prise d’Alep, Washington a pris ses distances par rapport à l’attaque. Le revirement est remarquable au regard du soutien de longue date apporté à l’armement de ces groupes présentés comme des « rebelles modérés » dans la région d’Idilib. En effet, sous la présidence de Barack Obama, le gouvernement des EU a secrètement injecté des milliards dans une opération secrète destinée à renverser le gouvernement de Bachar el-Assad. Le programme Timber Sycamore de la CIA, l’une des opérations les plus coûteuses de l’agence, a permis, à son apogée, d’acheminer 100 000 dollars par militant syrien formé, dont beaucoup allaient finalement se battre sous la bannière de factions liées à Al-Qaïda. L’étendue de la complicité de Washington a été dévoilée à travers la publication de câbles diplomatiques. On y trouvait (…) Lire la suite »

La raison pour laquelle une invasion de Rafah est si dangereuse est qu’« Israël » n’a aucun plan

Robert INLAKESH
Depuis des semaines, le régime israélien menace d’envahir Rafah, où quelque 1,4 million de Palestiniens déplacés sont coincés, à côté de la frontière égyptienne. Les Nations Unies ont tiré la sonnette d’alarme, craignant une expulsion massive des habitants de Gaza vers le désert du Sinaï et une série d’événements faisant de nombreuses victimes. Le gouvernement américain a cependant approuvé l’attaque en précisant que les Israéliens doivent avoir un plan pour les civils. Le Royaume-Uni, qui s’est encore une fois honteusement abstenu lors du dernier projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu, a menacé de limiter les exportations d’armes vers son allié sioniste s’il envahissait Rafah. D’un autre côté, le deuxième partisan le plus fidèle du génocide de l’entité sioniste à Gaza, le gouvernement des États-Unis, a exprimé ce qui ne peut être décrit que comme des réserves quant à l’intention israélienne d’envahir la ville la plus au sud de (…) Lire la suite »