Ce discours est sans doute à lire en rêvant qu’un élu français, un écrivain français, le prononce devant des instances internationales.
On le lira aussi en pensant à quel point il serait insupportable aux oreilles des dirigeants des principales puissances mondiales d’aujourd’hui. Il suffirait qu’Obama en dise le dixième pour que le Pentagone l’invite à faire un tour en voiture décapotable à Dallas.
Par contre, nombre de dirigeants latino-américains que détestent nos médias s’inscrivent dans cette verve humaniste qui traverse les siècles sans vieillir.
Et c’est ainsi qu’Hugo est grand.
LGS.