Presque deux ans après avoir été chassé par un coup d'état militaire, l'ancien président du Honduras, Manuel Zelaya va rentrer du Venezuela sur un vol de Caracas à Tegucigalpa samedi matin avec tous ses droits politiques et ceux du mouvement social qui s'est battu pour lui restaurés.
Le vol est programmé pour arriver dans la capitale hondurienne à 11H du matin heure locale et sera accueilli par une foule de supporters du front de résistance qui s'est développé pendant les deux dernières années. Le retour de Zelaya est une victoire majeure de la diplomatie régionale, le Venezuela et la Colombie ayant servi de médiateurs pour l'Organisation des Etats Américains (OEA).
On a promis à Zelaya le droit de se battre politiquement pour une nouvelle assemblée constituante, le motif principal de son éviction forcée en juin 2009. Ce nouvel accord permet à ses supporters d'être reconnus comme un nouveau parti politique, ce qui était un sujet de débat incessant dans les mouvements sociaux. (…)Lire la suite »
Dans un développement significatif des relations hémisphériques, l'administration Obama a condamné hier dans des termes plus sévères que jamais le coup d'état du 28 juin, annoncé le gel de plusieurs millions d'aide économique et a déclaré qu'elle ne légitimerait pas des élections sous le patronage du gouvernement issu du coup.
Dans un entretien après sa rencontre avec la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton, le Président Hondurien Manuel Zelaya a qualifié la décision des USA de « grand pas en avant » pour la résistance du peuple Hondurien au coup d'état et de « message positif pour la démocratie. »
Après la rencontre au Département d'Etat, un porte-parole des USA a annoncé la fin d'un "large éventail d'aide" au Honduras pour favoriser le retour du président Zelaya et des processus démocratiques dans le pays qui vit sous la répression depuis deux mois [1].
Dans son entretien à The Nation, Zelaya a dit que les USA mettaient fin aux accords pluriannuels Défi du Millénaire, autour (…)Lire la suite »