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Auteur : William N. GRIGG

Abou Ghraib, pire qu’annoncé. Il est temps de déserter.

Que Dieu nous pardonne, une fois de plus.

William N. GRIGG

Le garçon avait très mal et ils ont recouvert les murs et les portes avec des draps. Alors, lorsque j’ai entendu hurler je me suis hissé sur la porte parce que le haut n’était pas couvert et j’ai vu [nom censuré] qui portait un uniforme militaire, en train de mettre son [attribut mâle] dans [l’anus] du petit garçon… pendant que la femme soldat prenait des photos.

Le témoignage direct de Kasim Mehaddi Hilas, détenu à Abou Ghraib, décrit un des nombreux épisodes d'abus sexuels commis par les interrogateurs US, dont des viols, des viols à caractère homosexuel, des viols à caractère sexuel avec des objets tels une matraque ou un tube néon, et autres formes d'abus sexuels et d'humiliations infligés aux prisonniers. Il nous faut immédiatement en finir avec cette idée que la publication d'une deuxième série de photos décrivant les tortures et violations commises à Abou Ghraib et six autres centres de détention pourrait créer une situation dangereuse inacceptable pour les soldats américains dans la région. Cela peut paraitre cynique, mais il faut bien rappeler que ceux qui ont signé pour entrer dans l'armée sont payés, formés et équipés pour affronter le danger. Et il faut aussi reconnaître que le fait de faciliter l'invasion et l'occupation de pays étrangers ne constitue pas un élément favorable à la cause de la liberté. En fait, nous devrions (…) Lire la suite »