RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Auteur : Amy GOODMAN

Toutes les demi-heures : Ecrasés par les dettes et les réformes néolibérales, les fermiers indiens se suicident à une vitesse ahurissante (Democracy Now !)

Amy GOODMAN

250 000 fermiers indiens se sont suicidés dans les 16 dernières années - ce qui représente à peu près un suicide toutes les demi-heures. La crise s’est ajoutée à la libéralisation économique qui a supprimé les subventions agricoles et ouvert l’agriculture indienne au marché mondial. Les petits fermiers sont souvent pris dans un cycle de dettes insurmontables qui en amène beaucoup à mettre fin à leurs jours par pur désespoir. Nous parlons ici avec Smita Narula qui travaille pour le centre des droits de l’homme et de la justice mondiale de l’université de droit de New York et qui est le co-auteur d’un nouveau rapport sur le suicide des fermiers en Inde.

AMY GOODMAN : Nous allons parler du problème du suicide des fermiers de l'Inde ; un quart de million d'entre eux se sont suicidés dans les 16 dernières années. Ce chiffre indique qu'un fermier se suicide toutes les 30 minutes en moyenne. Aujourd'hui le centre des droits de l'homme et de la justice mondiale de l'université de droit de New York présente un rapport intitulé : "Toutes les 30 minutes : Le suicide des fermiers, les droits de l'homme et la crise agraire en Inde." Le secteur agricole indien est devenu plus vulnérable aux marchés mondiaux à cause de la libéralisation de l'économie. Les réformes dans le pays ont inclus la suppression des subventions agricoles et l'ouverture de l'agriculture indienne au marché mondial. Ces réformes ont augmenté les coûts tout en réduisant les rendements et les profits de beaucoup de fermiers. En conséquence les petits fermiers sont souvent pris dans un cycle infernal de dettes qui en amène beaucoup à se suicider par pur désespoir. Le (…) Lire la suite »
Mumia Abu-Jamal

La peine capitale : le pire crime des USA (The Guardian)

Amy GOODMAN
Mumia Abu-Jamal est dans les couloirs de la mort depuis 29 ans. Et maintenant la Cour vient de statuer que sa condamnation est inconstitutionnelle. Quand apprendrons-nous ? Mumia Abu-Jamal un ancien membre des Black Panther a passé 29 ans dans le couloir de la mort après avoir été jugé coupable du meurtre de Daniel Faulkner, un officier de police de Philadelphie. Le cas du condamné à mort Mumia Abu-Jamal a pris une tournure surprenante cette semaine, quand une Cour d'appel fédérale a jugé pour la seconde fois que la condamnation à mort de Abu-Jamal était inconstitutionnelle. La troisième Cour d'appel régionale des USA située à Philadelphie a jugé que les instructions que le jury avait reçues avant la délibération ainsi que l'énoncé du verdict qu'il devait utiliser pour décider de la sentence, n'étaient pas claires. Ce jugement ne porte pas sur les désaccords autour de sa culpabilité ou de son innocence, mais il met en lumière les problèmes inhérents à la peine de mort et au (…) Lire la suite »

Révélation : les US avaient classé l’hôtel Palestine à Bagdad comme cible militaire... avant de tuer deux journalistes.

Amy GOODMAN

DEMOCRACY NOW ! EXCLUSIF : Un ancien sergent du renseignement militaire US révèle que les Etats-Unis avaient classé l’hôtel Palestine à Bagdad comme cible militaire avant de tuer deux journalistes en 2003. Le mois dernier marquait le cinquième anniversaire du tir à l’obus effectué par des militaires US contre l’Hôtel Palestine à Bagdad. L’attaque coûta la vie à deux journalistes : le cameraman de Reuters Taras Protsyuk et José Couso, cameraman de la chaîne de télévision espagnole Telecinco. Le Pentagone a qualifié ces morts d’accidentelles mais dans cette émission exclusive, le Sergent Adrienne Kinne révèle qu’elle a vu des documents militaires secrets qui classaient l’hôtel comme « cible potentielle ». Kinne révèle aussi qu’elle reçut l’ordre de procéder à des écoutes d’Américains travaillant pour les médias et les ONG en Irak.

AMY GOODMAN : Beaucoup d'attention a été portée sur le cinquième anniversaire de l'invasion de l'Irak. Un autre anniversaire est passé quasiment inaperçu. Cela s'est passé quelques semaines après l'invasion. Le 8 avril 2003, l'armée US tira un obus contre l'hôtel Palestine à Bagdad, tuant deux journalistes : le cameraman de Reuters Taras Protsyuk et José Couso, cameraman de la chaîne de télévision espagnole Telecinco. Il y a un an, un juge espagnol a inculpé trois soldats US pour ces morts : le sergent Shawn Gibson, le capitaine Philip Wolford et le Lieutenant Colonel Philip DeCamp. Les trois hommes furent accusés d'homicide et de crime commis contre la communauté internationale. Le gouvernement Bush a refusé de livrer ces soldats pour être traduits en justice et ne les a pas inculpés non plus ici aux Etats-Unis. La Cour Suprême espagnole a récemment confirmé la juridiction de l'Espagne sur cette affaire. Dans la version américaine officielle des événements, plusieurs zones (…) Lire la suite »