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Auteur : Al GIORDANO

Honduras : Francisco Jara, de l’AFP, commet une félonie contre le journalisme. (Narco News)

Al GIORDANO
Un article publié il y a deux jours et signé Francisco Jara de l'AFP (Agence France Presse) a été reproduit par de nombreux médias de langues anglaise et espagnole. L'article affirme que le président Manuel Zelaya « a menacé de recourir à la violence » si le régime mis en place par le coup d'état n'était pas renversé. Il est facile à prouver que c'est faux. En examinant les déclarations et les véritables faits, il est difficile de ne pas conclure que le journaliste de l'AFP, Jara, a volontairement déformé les faits avec préméditation et une intention de nuire. L'interprétation des déclarations de Zelaya comme un « menace » ne tient pas à l'examen des propos effectivement prononcés par le Président, et contredisent les nombreuses déclarations de non violence et d'actions pacifiques prononcées par Zelaya ces derniers jours. Mais le journaliste malhonnête de l'AFP n'en fait aucune mention dans son article et a préféré y insérer un version haut en couleurs mais fausse sur une (…) Lire la suite »
Narco news

Lettre ouverte à Robert Ménard de Reporters sans Frontière

Al GIORDANO

Vous vous souvenez que lors du coup d’état contre le président démocratiquement élu du Venezuel personne n’a bronché ? avec une presse venezuelienne aux ordres, des agences de presse internationales promptes à désinformer et des journaux du monde entier bizarrement silencieux (hormis ceux de Cuba évidemment), les putchistes n’ont pas eu, c’est le moins qu’on puisse dire, le coup d’état difficile. Mais que s’est-il passé ? pourquoi tant de complicités ? comment tant de complicités ? nul ne le sait. Pour ajouter une pierre à un débat ouvert sur ce site avec la publication de l’article de greg Palast, Venezuela et Argentine : histoire de deux coups d’état, voici cette lettre adressée au président de Reporter sans frontière. Le grand soir ne partage pas nécessairement l’avis qui est exprimé ici, mais tout comme Reporter sans frontière, nous chérrissons la liberté de la presse.

Lettre ouverte à Robert Ménard de Reporters sans Frontière Le 29 juillet 2002 M. Robert Ménard Directeur Reporters Sans Frontière 5, rue Geoffroy-Marie 75009 Paris - France Tel. 33 1 44 83 84 84 Fax. 33 1 45 23 11 51 Cher Monsieur Ménard, A ce jour, je n'ai pas reçu de réponse à la lettre que je vous ai envoyée en anglais. Je suis heureux de voir qu'après l'avoir reçue, vous ayez porté le nombre de journalistes emprisonnés de 115 à 119, sur le portail de votre site web, et j'espère que ceci signifie que Reporters Sans Frontière va entamer la défense du journaliste Nicolás Rivera et que vous êtes en train de corriger les autres erreurs que nous vous avons indiquées. Pour votre facilité, voici une traduction de ma lettre en français, également publiée sur le site de Narco News. Dans l'attente d'une réponse et des réponses à nos questions, je vous prie d'agréer, Monsieur Ménard, l'expression de mes meilleurs sentiments. Cordialement, Al Giordano Narco News (…) Lire la suite »
NARCO NEWS

Médias communautaires sous le siège

Al GIORDANO
Durant les deux jours du régime du dictateur Pedro Carmona, en avril dernier, alors que ses troupes battaient et torturaient Nicolás Rivera de Radio Perola et sa famille, la police a aussi défoncé les portes et fait un raid sur Radio Catia Libre et TV Catia dans un autre barrio populaire de Caracas. A TV Caricuao les troupes ont fermé la station et placé le personnel, illégalement, sous arrestation. Elles ont ordonné au personnel de la Radio Fe y Alegria, émetteur appartenant à l'église catholique, de ne jouer que de la musique et de ne pas annoncer les nouvelles des événements qui secouaient le pays, sans quoi leurs locaux seraient fermés eux aussi. Les troupes de Carmona ont aussi envahi et ont fermé la STATION DE TÉLÉVISION publique nationale - Canal 8. Pendant ce temps les médias commerciaux, cela a été largement rapporté et analysé, ont ont fait un blackout complet sur l'information, y compris sur le réseau de télévision de la famille Cisneros, Venevision- la plus grande (…) Lire la suite »
Narco News

Une Vague d’Attaques Sauvage contre les journalistes des medias communautaires au Venezuela

Al GIORDANO
Il y a eu une vague d'attaques sauvage contre les journalistes de Médias Communautaires du Venezuela depuis la tentative de coup d'état du mois d'Avril. Ces attaques ont encore augmenté le mois passé. the "Committee to Protect Journalists" in New York, the "Inter-American Press Association" in Miami Les défenseurs autoproclamés de la liberté de presse comme "le Comité pour Protéger des Journalistes"( Committee to Protect Journalists) à New York, "l'Agence de presse Interaméricaine" (Inter-American Press Association ) à Miami et "Reporters Sans Frontières" à Paris sont restés étonnemment silencieux au sujet des attaques pures et simples menées contre les Médias Communautaires par des forces de l'ordre pro-coup d'état appartenant à un corps de polices dévoyé comme par les agents des médias commerciaux discrédités du Venezuela. Dans le cadre de cette série, nous annoncerons des faits inquiétants concernant ces trois organisations internationales, leurs protecteurs financiers, (…) Lire la suite »
Narco News

Liberté pour Nicolas Rivera

Al GIORDANO

les journalistes communautaires du Venezuela, ceux qui travaillent pour des organisations non lucratives, ont été les premières cibles de la tentative de coup d’état menée par le patronat venézuelien. Alors que la communauté internationale s’indigne régulièrement des atteintes à la liberté de la presse dans le monde, elle ignore superbement les cas de ces derniers. Est ce parce qu’il y aurait une distinction à faire entre journalistes travaillant pour une presse libre et journalistes travaillant pour des entreprises commerciales de presse ?

Le 11 avril dans le centre de Caracas, le journaliste de radio Perola Nicolas Rivera, 26 ans, faisait son travail : il couvrait deux manifestations violentes quand la tentative d'assassinat portée sur un gouvernement démocratique -chose qu'on appelle habituellement un coup d'état, a commencé dans son pays, le Venezuela. Nicolas entendit les détonations des tirs de sniper installés sur le toit d'un hotel et de plusieurs batiments publics alors que 18 civils partisans des deux deux groupes politiques étaient tués et plus de 150 autres blessés. La violence, organisée par les putchistes devint un prétexte utilisé par les généraux pour déposer le président élu de la nation, l'arrêtter et installer un homme du pétrole à sa place. Nicolas réunit les informations et retourna aux locaux de radio <<perola pour donner des nouvelles du coup d'état en marche. Il travailla tout ce temps pour oublier ces faits pendant que les médias commerciaux -reconnus maintenant comme tels de manière (…) Lire la suite »