Vous vous souvenez que lors du coup d’état contre le président démocratiquement élu du Venezuel personne n’a bronché ? avec une presse venezuelienne aux ordres, des agences de presse internationales promptes à désinformer et des journaux du monde entier bizarrement silencieux (hormis ceux de Cuba évidemment), les putchistes n’ont pas eu, c’est le moins qu’on puisse dire, le coup d’état difficile. Mais que s’est-il passé ? pourquoi tant de complicités ? comment tant de complicités ? nul ne le sait. Pour ajouter une pierre à un débat ouvert sur ce site avec la publication de l’article de greg Palast, Venezuela et Argentine : histoire de deux coups d’état, voici cette lettre adressée au président de Reporter sans frontière. Le grand soir ne partage pas nécessairement l’avis qui est exprimé ici, mais tout comme Reporter sans frontière, nous chérrissons la liberté de la presse.
les journalistes communautaires du Venezuela, ceux qui travaillent pour des organisations non lucratives, ont été les premières cibles de la tentative de coup d’état menée par le patronat venézuelien. Alors que la communauté internationale s’indigne régulièrement des atteintes à la liberté de la presse dans le monde, elle ignore superbement les cas de ces derniers. Est ce parce qu’il y aurait une distinction à faire entre journalistes travaillant pour une presse libre et journalistes travaillant pour des entreprises commerciales de presse ?