Que retenir de cette campagne sinon un silence commun sur la Dette. Chut ! Pas un mot sur les conséquences, en France, de la crise financière européenne. Et pourtant, concernant cette affaire, ce ne sont pas les questions qui manquent.
Quelle voie sera forcée d'emprunter le président et son gouvernement ? The economist, journal quasi officiel de la City, tout au long de la campagne, a martelé la même antienne : « Au lendemain du 6 Mai, le vainqueur, quel qu'il soit, devra s'attaquer brutalement aux déficits », attaque qui débouchera sur un « choc pour les français ».
La soupe à la rigueur
Difficile donc de satisfaire un électorat qui a soif de réformes sociales et qui a voté non à la montée du chômage en considérant comme principal coupable Nicolas Sarkozy.
C'est pourtant bien d'un programme imposé à tous les pays appartenant à la zone euro dont il s'agit aussi pour la France et la recette est connue : Flexibilité du marché du travail, les « famous CDI », contrats (…)Lire la suite »