(juin 1982) - S’il existait un Prix Nobel de la Mort, le lauréat incontesté serait Menahem Begin, et son assassin professionnel, le général Ariel Sharon. En effet, avec le recul nous pouvons affirmer aujourd’hui que les Accords de Camp David n’ont eu d’autre finalité que de lui servir de couverture, pour exterminer l’Organisation pour la Libération de la Palestine d’abord, pour établir ensuite de nouvelles colonies israéliennes en Samarie et en Judée.
Article écrit par Garcia Marquez et publié en août 2006 dans le journal « Juventud rebelde ». « C’est le Fidel Castro que je crois connaitre : un homme aux habitudes austères et aux illusions insatiables, d’une éducation formelle à l’ancienne, aux paroles mesurées et aux manières nuancées, et incapable de concevoir une idée qui ne soit pas colossale ».
En 1999, peu avant la prise de fonction d’Hugo Chavez à la présidence, l’écrivain Gabriel Garcia Marquez l’interviewa à bord d’un avion les conduisant de La Havane à Caracas. Au fil de la conversation, le Prix Nobel colombien allait découvrir une personnalité qui ne correspondait en rien à l’image de despote que les médias en avaient donnée. C’était un autre Chavez. Lequel des deux était le vrai ? Portrait d’un président qui, adolescent, devint soldat pour pouvoir jouer au baseball, qui récitait par coeur des poèmes de Neruda ou de Walt Whitman, et qui est décédé du cancer à l’âge de 58 ans