Je sais, je vais paraître répétitive mais vraiment les assemblées du dimanche du STIBYS (Syndicat des Travailleurs de l'Industrie de Boissons et dérivés) à Tegucigalpa, peuvent exciter la personne la plus froide de la planète. Explosion de joie de résister, de chants, de slogans, aliments préparés par des mains volontaires pour permtettre aux résistants de tenir bon.
C'est l'occasion de connaître Juan Barahona, coordinateur du Front National contre le Coup d'État au Honduras, qui depuis l'école secondaire, lorsqu'il était encore adolescent, a consacré sa vie à la lutte avec les pauvres, avec les plus pauvres.
Ce mouvement national qu'il coordonne me surprend par sa capacité d'agglutiner, de forger un accord entre forces progressistes, celles-là même qui avant le 28 juin, restaient incapables de dialoguer entre égaux.
En parlant avec Juan, un homme plein d'optimisme et de bonne humeur, les chansons de la Résistance tapissent le fond de l'interview. C'est la piste sonore des (…)Lire la suite »