Dans un entretien télévisé, après l’élection présidentielle, un journaliste demanda à Jean-Luc Mélenchon s’il considérait Emmanuel Macron comme un président « légitime ».
Jean-Luc Mélenchon répondit (je cite de mémoire) « bien entendu, nous sommes républicains, et nous reconnaissons le verdict des urnes »
Je ne suis pas d’accord avec cette analyse.
Le verdict des urnes est un verdict légal, il n’est pas nécessairement légitime. Les mots ont un sens, et légalité ne veut pas dire légitimité.
La légitimité est la « Qualité d’un pouvoir d’être conforme aux croyances des gouvernés quant à ses origines et à ses formes (Dictionnaire Larousse) »
Elle est « la conformité à un principe supérieur qui dans une société et à un moment donné est considéré comme juste. La notion de légitimité ne recouvre pas celle de légalité qui est plus restreinte et qui caractérise ce qui est seulement conforme à la Loi. La notion de légitimité est contingente de la culture ; la légalité s'apprécie en (…)Lire la suite »
Fraude en masse, Chrétiens et femmes menacées pour les dissuader de voter, assassinat d’opposants.
Voilà comment Morsi est parvenu au pouvoir
1- Son parti et la confrérie islamique ont falsifié les listes électorales, et les électeurs de son parti avaient plusieurs bulletins de vote, le cas le plus surprenant était un électeur qui a disposé de 60 bulletins différents, utilisables dans des bureaux de vote différents. C’est pour permettre à ces fraudeurs de voter partout que les élections ont été étalées sur plusieurs jours. La justice a été saisie de cette affaire de fraude avant que Morsi ne soit déposé.
2- Une autre affaire de fraude concerne l’imprimerie nationale qui a émis plusieurs centaines de milliers de bulletins de vote qui ont été remis aux partisans de Morsi pour bourrer les urnes.
3- Les anti-Morsi et surtout les chrétiens ont été interdits de vote. Parfois sous la menace de brûler leurs maisons ou leurs commerces et de tuer leurs enfants.
4- En Égypte, les bureaux de vote sont supervisés par un magistrat (C’est la loi) La magistrature a refusé de superviser les bureaux de vote, parce que les « frères (…)Lire la suite »