Le grand poète cubain José Maria Heredia, eut un cousin germain qui, en France où il avait émigré, connut la gloire sous le nom presque homonyme de José-Maria de Hérédia. Qui a oublié « Les conquérants », son plus fameux poème :
« Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal... »
Mais il y eut aussi un troisième Heredia, qui fut glorieux en France avant de tomber dans un oubli si total qu’il a disparu de tous les documents de la République française où il devrait figurer.
C’est de cet homme que le professeur Paul Estrade a parlé lors d’une conférence au Sénat (1) le 18 avril 2013 où il a émis quelques hypothèses sur l’ahurissant escamotage « à la Staline » subi par ce Cubain qui avait conquis Paris. - LGS