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Auteur : Françoise ESCARPIT

Lettre ouverte à Florence Cassez

Les parangons des droits humains

Françoise ESCARPIT
Chère Florence, Un président dont le gouvernement vient de faire adopter la loi Loppsi deux sur la sécurité (sic) intérieure, qui expulse les étrangers en allant jusqu'à faire arrêter leurs enfants dans les écoles de la République, qui poursuit de sa vindicte les tsiganes, qui fait de toute intervention en matière des droits humains une scène de théâtre, qui… J'en passe, et des pires. Un président dont le gouvernement réprime violemment le mouvement social, qui se fiche des centaines de femmes disparues, violées, assassinées à Ciudad Juarez et ailleurs, dont la justice et la police ne font pas toujours leur travail dans les règles de déontologie, qui fait aussi voter des lois scélérates sur la sécurité, qui… J'en passe et des pires. Ces deux présidents, aux politiques similaires, sont séparés par l'océan. L'un cherche la réélection à la présidence l'année prochaine et l'autre, le maintien de son parti à la présidence en 2012 aussi. L'un et l'autre ont décidé, au nom d'un (…) Lire la suite »