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Auteur : Etant DUPAIN

La dette extérieure d’Haïti, une hypocrisie française (suivi de "Laurent Fabius a égaré "son" dictateur")..

Maxime VIVAS, Etant DUPAIN

Haïti vient d’être frappé par un terrible séisme. Chacun y va de sa larme. Mais cette catastrophe s’ajoute à d’autres, évitables celles-là , réparable pour l’une d’elle. Sans elles, le drame d’aujourd’hui aurait des effets moins cruels et des vies seraient sauvées en ce moment même. Car les conséquences d’un tremblement de terre ne sont pas identiques dans un pays riche et dans un pays pauvre, ruiné et pillé.

La France accorde une aide humanitaire dont nous devrions être fiers ? Il vaudrait mieux qu’elle rende à Haïti ce qu’elle lui doit.

Le Grand Soir.

En 1803, après 300 ans d'esclavage, Haïti se souleva et mit en déroute l'armée française. Vint ensuite la déclaration d'indépendance abolissant l'esclavage en 1804. En 1825, les Français exigèrent le paiement d'une somme équivalente à 21 milliards de dollars actuels pour reconnaître l'indépendance du pays et renoncer à une nouvelle invasion. Aujourd'hui, Haïti doit rembourser d'énormes sommes au FMI, organisation où la France dispose d'un poids important. Mais, si elle discourt en faveur du développement de ce pays appauvri par toutes ces politiques, elle n'a aucun geste concret pour y aider. Ce refus de payer sa dette s'aggrave avec le refuge qu'elle accorde à l'ex-dictateur Jean Claude Duvalier, exilé en France (après 29 ans de dictature de père en fils) avec une fortune de 900 millions de dollars, volée dans les caisses de l'Etat haïtien, soit une somme alors supérieure à la dette externe du pays. Ainsi, le devoir de la France est de permettre à Haïti de récupérer ce qui (…) Lire la suite »
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Haïti, un pays de notre Amérique.

Etant DUPAIN
En ce temps historique que nous vivons dans le monde et plus particulièrement en Amérique Latine, nous voyons de grands mouvements contre la triade "capitalisme, néolibéralisme, impérialisme". Depuis dix ans en Amérique Latine sont nés des nouveaux courants révolutionnaires, qui ont commencé au Venezuela au travers du processus bolivarien, et qui ont pris de l'ampleur dans divers pays importants du continent, en Bolivie, Équateur, Brésil, Argentine, et d'autres, où l'on trouve des gouvernements révolutionnaires ou réformistes qui ont pris le pouvoir, tandis que d'autres pays maintiennent l'ancien modèle, qui s'ancre toujours un peu plus, comme à Panama, au Colombie ou en Haïti. Haiti est un cas intéressant à analyser, où les dirigeants sont sur un chemin différent de celui du peuple, un peuple depuis toujours victime d'une gauche démagogique qui, au final, travaille pour les grands intérêts des capitaux étrangers, ce qui n'est pas si différent des autres pays d'Amérique Latine. (…) Lire la suite »