Le fait que la partition du Soudan, les opérations actuelles du Kenya en Somalie et les histoires de cellules terroristes qui poussent comme des champignons en Afrique, font la une des informations "pop culture" étasuniennes et israéliennes, indique au monde que le glas a sonné pour l'aventure coloniale étasunienne au Moyen Orient.
Le débat présidentiel de cette semaine sur la politique étrangère a été, au mieux, une humiliation pour les Etats-Unis. Je ne parle pas de détails comme le fait que Romney ne sait pas où se trouvent la Syrie et l'Iran ni que l'Iran a presque 2 000 km de côtes.
Il est facile de confondre l'Iran avec le Kazakhstan ou même l'Islande. Les Etasuniens n'ont pas la réputation d'être bons en géographie, ni en maths, ni en ingénierie, ni en langues.
J'étais anxieux de découvrir qui des deux candidats serait le premier à utiliser en la déformant la déclaration du président Ahmadinejad : "L'histoire effacera toute trace de Sionisme des sables du temps". (…)Lire la suite »