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Auteur : Josy DUBIE

Entre tout ce que le Brésil compte de progressistes (Mouvement des Sans Terre en tête) et l’oligarchie réactionnaires, l’Eglise, ils ne choisissent pas.

Un ex-sénateur Vert claque la porte et vous parle.

Josy DUBIE

LGS s’honore d’avoir des lecteurs dont l’âme est noble et le coeur internationaliste (et tiers mondiste). L’un deux, depuis le Venezuela (!) nous envoie ce courrier du Belge Josy Dubié (photo) qui fut sénateur, membre du bureau politique d’Ecolo et qui quitte son parti au nom de valeurs qui ne sauraient être confinées dans un égocentrisme libéral-libertaire.

Ce qu’il écrit chez lui et à l’intention des verts européens, nous aurons profit à le lire en France.

Non sans humour, l’auteur se présente comme abonné au gaz retraité, épicurien libertaire. Ce qu’il reproche à ses anciens camarades, c’est de n’avoir pas bougé un doigt quand le Brésil risquait de retomber dans l’escarcelle des oligarchies pro-états-uniennes. Notre lecteur de Caracas nous signale que les Verts belges (ne parlons pas des Français, allez) avaient pareillement « evité de soutenir l’équatorien Correa lors du coup d’Etat, au prétexte qu’il ne défend pas assez les droits écolos des indigènes... »

Le Grand Soir.

La lettre de démission de Josy Dubié, envoyée à quatre responsables des verts en Belgique et européens (Isabelle Durant, Monica Frassoni, Philippe Lamberts, Isabelle Zerrouk). « Bonjour, Le peuple brésilien a donc parlé. Il a choisi, à une large majorité, Dilma comme présidente pour poursuivre l'oeuvre de Lula qui, en huit ans, a sorti des millions de ses compatriotes de la misère atroce dans laquelle ils vivaient depuis des générations. Le peuple brésilien a parlé mais le parti vert européen (PVE, note du GS) lui n'avait rien à dire, ou plus exactement n'a rien voulu dire. En effet, malgré mes demandes pressantes, et l'engagement subséquent de la coprésidente du PVE de publier un communiqué demandant à la candidate écologiste d'appeler au soutien de Dilma (voir ci-après), le PVE a finalement choisi de se taire. « Qui ne dit mot, consent », dit le proverbe. Le PVE a donc choisit de soutenir la ligne de la candidate écologiste brésilienne qui a refusé de choisir entre (…) Lire la suite »
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