Le Parti socialiste uni du Venezuela espère reprendre la main, lors du scrutin législatif du 6 décembre, où l’opposition présente un maximum de candidats. Entretien avec le responsable international du PSUV.
L’Assemblée nationale est dirigée depuis 2015 par l’opposition de droite. L’un de ses ex-présidents est allé jusqu’à s’autoproclamer chef de l’État. Dans quel cadre politico-institutionnel le scrutin législatif se déroule-t-il ?
Adan Chavez. Nous abordons ces élections avec confiance. La majorité populaire et l’union civico-militaire continuent d’appuyer le gouvernement. Certes, la conjoncture est très difficile, il faut le reconnaître, en raison des tentatives de déstabilisation du gouvernement étasunien et du blocus économique et financier. Le 6 décembre marquera la 25e élection en vingt et un ans de révolution. Et pourtant, on continue de nous coller l’étiquette de dictature !
Comment la droite se positionne-t-elle ?
Adan Chavez. Depuis l’Assemblée nationale, les principaux responsables de l’opposition ont cherché à renverser Nicolas Maduro. Mais, il semble que l’appel au dialogue du président a été entendu ; une majorité de l’opposition participe au processus électoral. (…)Lire la suite »