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Auteur : Adel DJAZIRI

La CPI ne sera-t-elle une référence en France que pour les antisémites ?

Adel DJAZIRI

« La seule chose qui permet au mal de triompher, est l’inaction de hommes de bien » (Edmund Burke) Le pouvoir semble agir de concert avec certains élus pour tenter par toutes sortes de prétextes de faire voter des lois en vertu desquelles le fait de critiquer la politique d’un pays étranger ou l’appui qui lui serait apporté en France, vous conduirait en prison.

Le sionisme a été reconnu « forme de racisme et de discrimination raciale » par l’assemblée générale de l’ONU en 1975, ce fut la fameuse résolution 3379 qui avait endeuillé les dirigeants israéliens et leurs sponsors nord-américains et ouest-européens. La même assemblée, 16 ans plus tard, adopta la résolution 4686, l’une des plus laconiques de son histoire, sans exposé des motifs, par laquelle elle décida de « déclarer nulle la conclusion contenue dans le dispositif de sa résolution 3379 du 10 novembre 1975 » : ce revirement était en fait la contrepartie promise quelques mois auparavant aux dirigeants israéliens qui l’avaient exigée comme condition préalable pour participer aux premières discussions avec les pays arabes, qui s’étaient ouvertes à Madrid la même année, et qui allaient conduire aux accords d’Oslo. L’écrasante majorité des pays membres de l’ONU n’avaient accepté d’approuver cette résolution de revirement qu’au vu de la détermination manifeste des dirigeants (…) Lire la suite »

Que se passe-t-il entre la France et l’Algérie ?

Adel DJAZIRI

Synthèse de cette tension durant les vingt dernières années

Pour ceux qui connaissent bien l’Algérie, le contraste est frappant entre ce qu’elle est aujourd’hui depuis les quarante dernières années et ce qu’elle fut auparavant depuis son indépendance jusqu’au décès de celui qui fut son seul véritable président, despotique certes mais assumant pleinement toutes ses responsabilités à la fois de chef d’Etat, chef suprême des forces armées, ministre de la défense, chef de gouvernement, et dont le moins qu’on puisse dire quant à l’orientation du pays sous sa direction, aussi bien en politique étrangère qu’intérieure, est qu’elle était cohérente et claire, du fait de cette unicité du centre de décision, aucun écart n’était toléré ni en direction de l’islamisme ni en celle du berbérisme, aucune présence d’oligarchie politico-financière tentaculaire, et autres aspects indéniables qui faisait que l’Algérie était respectée, et pas seulement par la France... Avec le virage radical et improvisé, opéré à partir de 1979, la chute libre allait (…) Lire la suite »