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Auteur : Bernard DESGAGNÉ

Qui est l’héritier de Mandela ?

Bernard DESGAGNÉ

Nelson Mandela n’est plus, mais l’injustice est toujours aussi répandue. Source d’inspiration pour les gens de bonne volonté, le grand homme aura gagné une bataille importante, mais son combat est loin d’être achevé. La rapacité ronge l’humanité. Nous pouvons compter sur les valets médiatiques de l’oligarchie pour ne pas nous l’expliquer.

Nous endormir est le premier objectif de l’info-divertissement généreusement assaisonné de publicité qui tient lieu de réflexion dans les sociétés décadentes du G7. Malheureusement pour la bande d’obscènes propagandistes à bec crochu qui n’a d’autre principe que le copier-coller et la répétition des mensonges, au Québécois, nous ne dormons toujours que d’un œil. Petite mise au point. Pour vendre de la copie ou de la cote d’écoute, le décès de Mandela est incontournable. Derrière leur pupitre, les manipulateurs experts doivent bien trouver un moyen de nous en parler sans sortir de leur mandat de désinformation. C’est ainsi que Radio-Canada, qui a toujours plus de publicité à vendre pour se financer, trouve dans les vidéos YouTube une aubaine pour réduire ses coûts de production. Elle nous propose un hommage musical à Mandela, que les millionnaires de l’industrie de la musique commerciale ont savamment récupéré, comme ils récupèrent et exploitent les artistes ayant atteint le seuil (…) Lire la suite »

Qui est l’héritier de Mandela ?

Bernard DESGAGNÉ

Nelson Mandela n’est plus, mais l’injustice est toujours aussi répandue. Source d’inspiration pour les gens de bonne volonté, le grand homme aura gagné une bataille importante, mais son combat est loin d’être achevé. La rapacité ronge l’humanité. Nous pouvons compter sur les valets médiatiques de l’oligarchie pour ne pas nous l’expliquer.

Nous endormir est le premier objectif de l’info-divertissement généreusement assaisonné de publicité qui tient lieu de réflexion dans les sociétés décadentes du G7. Malheureusement pour la bande d’obscènes propagandistes à bec crochu qui n’a d’autre principe que le copier-coller et la répétition des mensonges, au Québécois, nous ne dormons toujours que d’un œil. Petite mise au point. Pour vendre de la copie ou de la cote d’écoute, le décès de Mandela est incontournable. Derrière leur pupitre, les manipulateurs experts doivent bien trouver un moyen de nous en parler sans sortir de leur mandat de désinformation. C’est ainsi que Radio-Canada, qui a toujours plus de publicité à vendre pour se financer, trouve dans les vidéos YouTube une aubaine pour réduire ses coûts de production. Elle nous propose un hommage musical à Mandela, que les millionnaires de l’industrie de la musique commerciale ont savamment récupéré, comme ils récupèrent et exploitent les artistes ayant atteint le seuil (…) Lire la suite »
Bombardements humanitaires en Libye

Les crimes de guerre de Charles Bouchard

Bernard DESGAGNÉ

Au rayon des crimes contre l’humanité, le Québec avait le faux héros Roméo Dallaire, marionnette de Bill Clinton chargée de laisser la voie libre à Paul Kagame et à ses conseillers militaires étasuniens, architectes du bain de sang qui commença le 1er octobre 1990 et qui se poursuit encore, 21 ans plus tard, au Rwanda et en République démocratique du Congo. Mais aujourd’hui, le Québec a son premier vrai grand criminel de guerre, le lieutenant-général Charles Bouchard, bourreau des Libyens.

En dépit des protestations vigoureuses et après de nombreuses tentatives ratées (par exemple, le 21 mars, le 25 avril et le 30 avril, cette dernière ayant causé la mort du plus jeune fils et de trois petits-enfants de Mouammar Kadhafi), Charles Bouchard a fait assassiner un chef d'État. Il peut, s'il le veut, nier effrontément son crime, mais les révélations du Canard enchainé sont accablantes. Chemin faisant, les tueurs aux ordres de Charles Bouchard ont massacré des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants. Ils ont provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes, peut-être même des millions, aujourd'hui dispersées dans le désert ou dans les pays voisins. A titre de dirigeant militaire du Dominion of Canada, monarchie à laquelle les Québécois ont été intégrés de force et dont ils ne partagent pas les valeurs militaristes, Charles Bouchard a fait pleuvoir des bombes pendant six mois sur Tripoli, une ville moderne de plus d'un million d'habitants encore prospère (…) Lire la suite »