Un tableau de préjugés et de propagande
Nous pouvons constater que la campagne de dénigrement d'Assange par les médias commerciaux n'a pas échappé aux juges. Nous savons que le juge Snow, condamnant Assange pour violation de la liberté sous caution, l'a accusé d'être un narcissique incapable de dépasser son propre intérêt après qu'Assange ait simplement dit "Je plaide non coupable". On sait que la juge Taylor a prétendu qu'Assange avait été accusé de viol et qu'il a fallu la rectifier. Le condamnant à 50 semaines de prison pour avoir évité la libération sous caution, elle a rejeté ses craintes de persécution, ignoré l'apparition de l'acte d'accusation américain et affirmé qu'il s'était réfugié à l'ambassade pour "échapper à la justice". Cette affirmation était illogique, étant donné que le premier acte d'accusation américain à son encontre a été dévoilé le jour de son arrestation, les raisons officielles invoquées par l'Équateur pour lui accorder l'asile et l'accumulation de (…)Lire la suite »
Un peu d'histoire de la BBC - comment le "bien national" le plus puissant de Grande-Bretagne aide à contrôler le peuple britannique tout en servant l'impérialisme.
Pour comprendre la position adoptée par la BBC à l'égard de Julian Assange, fondateur de Wikileaks, journaliste primé, éditeur, fiancé, père, fils, frère, être humain, il est utile de connaître quelques données élémentaires sur la BBC.
Les dirigeants de la BBC sont triés sur le volet par le gouvernement. Ils ont souvent des liens étroits et de longue date avec le Premier ministre, comme Chris Patten qui était membre du cabinet de Margaret Thatcher en 1989 et David Clementi, ancien directeur adjoint de la Banque d'Angleterre, conseiller de Margaret Thatcher dans les années 1980. Le chef actuel est Richard Sharp, ancien conseiller de Boris Johnson lorsque celui-ci était maire de Londres. Sharp était également le manager du milliardaire Rishi Sunak, Ministre de l'Economie, lorsque ce dernier travaillait à la banque (…)Lire la suite »