C’est sûrement un des échecs stratégiques les plus marquants de l’histoire pour les experts militaires et ceux des services secrets. En mars, après la seconde résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU utilisée par l’OTAN pour lancer sa campagne de bombardements, ils avaient affirmé que Tripoli et Kadhafi tomberaient dans les deux ou trois semaines. Cela ne faisait aucun doute pour la droite comme pour la gauche, mais pas pour votre serviteur.
Et pourtant le Guide est toujours là et fait des discours à Tripoli à des assemblées, entouré du sixième de la population libyenne, pendant qu’à l’autre bout du pays il semble qu’une faction de Benghazi, celle de Mustapha Abdul Jalil, le chef de Conseil National de Transition rebelle vienne d’assassiner Abdel Fatah Younis, le commandant libyen des forces rebelles.