C’est bientôt le 20ème anniversaire du bombardement de la Yougoslavie par l'OTAN. Il a commencé le 24 mars 1999 et a duré 78 jours. Il n’a pas connu de trêve, pas même pour la Pâque orthodoxe.
La guerre menée pour soi-disant empêcher le nettoyage ethnique des citoyens de souche albanaise du Kosovo, ne s’est pas, il faut bien le dire, heurtée au même niveau d'opposition que d'autres opérations militaires des États-Unis. À la Chambre des communes britannique, 13 députés (dont Jeremy Corbyn, George Galloway et John McDonnell) ont tenté, sans succès, d'imposer un vote sur le sujet.
Parmi les personnalités de gauche dont on aurait tout naturellement attendu qu’elles s’opposent à l’agression militaire dirigée par les États-Unis, il y avait un certain Ken Livingstone.
Des personnes bien intentionnées craignaient que ne se produise au Kosovo ce qui s’était produit à Srebrenica en 1995, où environ 8 000 hommes et garçons avaient été massacrées par les forces serbes de Bosnie (dans ce (…)Lire la suite »
Grandes manifestations en France et au Venezuela. Deux présidents qui ont une faible cote de popularité. Mais un seul dont la légitimité est remise en question par les 'démocraties' occidentales et par le président français lui-même.
Juste au moment où on pensait que l'hypocrisie globaliste était à son pire niveau, elle monte encore d’un cran.
La France et le Venezuela sont tous les deux le théâtre de grosses manifestations anti-gouvernementales, depuis quelques semaines. Ces manifestions sont dues à la situation économique et aux problèmes financiers de plus en plus insolubles de la majorité des gens.
Mais c'est seulement au Venezuela que le président, démocratiquement élu, Nicolas Maduro, a reçu l'ordre de démissionner et que son adversaire, Juan Guaido, a été sacré président. Les 'bonnes vieilles démocraties' des Etats-Unis et de l'UE se sont empressées de 'reconnaître' Guaido. Elles adorent ce garçon et détestent Maduro.
Mais en France, c'est une toute autre affaire. (…)Lire la suite »
L'impérialisme – terme généralement remplacé aujourd'hui par l'euphémisme « interventionnisme libéral » - a fait l'objet cette semaine d'un procès au Waterside Theatre de Derry, en Irlande du Nord.
Cinq orateurs passionnés et bien informés, dont l'ancien ambassadeur britannique en Syrie Peter Ford, ont décrit en détail le carnage et le chaos qui ont éclaté dans le monde entier à la suite des politiques agressives et belliqueuses des États-Unis et de leurs alliés les plus proches.
L'événement aurait pu s'appeler "La Guerre en procès". Ou bien "Le Changement de Régime en procès". Ou encore "Sanctions Economiques en procès". Mais son intitulé - grâce à l'organisateur Gregory Sharkey - était "L'Imperialisme en procès" et, comme le premier orateur, l'écrivain et journaliste John Wight l'a déclaré, ce fut en soi très important.
Car la vérité, c'est que le mot en « I » est l'éléphant dans le salon du discours contemporain. Nous ne sommes pas censés reconnaître son existence. (…)Lire la suite »
Voilà les dix pires mensonges colportés par l’Occident au sujet de la Syrie, dans le but de donner aux habitants des pays occidentaux une vision entièrement fausse du conflit qui ravage le pays depuis 2011, recueillis par le journaliste Neil Clark.
Comme dans le cas de précédentes guerres américaines, menées contre la Yougoslavie, l'Irak et la Libye, les mensonges concernant le conflit en cours en Syrie ont été tout à fait scandaleux.
1. L'Occident n'a pas pu intervenir en Syrie - et c’est ça le problème
Cette affirmation souvent répétée (rien que la semaine dernière le Washington Post, se lamentait de la « désastreuse non-intervention » en Syrie ) est une inversion complète de la vérité.
Même sans bombarder directement le gouvernement syrien en 2013 (comme le voulaient les super faucons), l'Ouest est intervenu massivement en Syrie, par le biais du financement, du soutien et de la formation de violents « rebelles » anti-gouvernementaux. Un grand nombre d'armes de ces « rebelles » se sont finalement retrouvées entre les mains de Daesh. L'Occident n’a pas seulement enflammé ce conflit ; il l’a également alimenté pendant plus de cinq ans.
Brendan O'Neill a pu trouver la réponse parfaite à la tirade de la brigade des (…)Lire la suite »
Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) vient d’innocenter Slobodan Milosevic, l'ancien président défunt de Yougoslavie, des crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie. Cela prouve, une fois de plus, que nous ne devons pas seulement en prendre et en laisser dans les allégations de l'OTAN concernant ses « ennemis officiels », mais pratiquement tout laisser.
Pendant les vingt dernières années, les commentateurs néo-conservateurs et autres sommités « libérales interventionnistes » n’ont pas cessé de nous répéter que Milosevic (un dirigeant démocratiquement élu dans un pays où plus de 20 partis politiques fonctionnaient librement) était un dictateur diabolique génocidaire responsable de TOUTES les morts survenues dans les Balkans, dans les années 1990. Répétez après moi avec la voix d’un robot (tout en faisant des mouvements de bras saccadés) : l'agression génocidaire de Milosevic », « l’agression génocidaire de Milosevic ».
Mais le récit officiel, (…)Lire la suite »