Certains croient que leurs intérêts sont au-dessus des lois et de l'état de droit et affirment qu'avoir des irréguliers colombiens cachés dans les plantations à l'intérieur de notre territoire - qu'elles s'appellent Daktari (1) ou n'importe quel autre nom - n'a rien de particulier tant qu'ils luttent pour la liberté - d'entreprise ou des opprimés -. Il y a des vénézuéliens qui ne voient pas d'un mauvais oeil que des troupes étrangères -marines, paramilitaires, guérillas- envahissent notre territoire. Il y a des vénézuéliens qui croient que la recherche de la paix en Colombie est une preuve de lâcheté et de soumission, qu'il faut faire la guerre à la Colombie - parce que Santos est un oligarque et parce que Chavez est communiste. Une bonne guerre sanglante, entre frères et, tant pis pour les peuples !, tant pis le rêve de Bolàvar ! Une guerre au nom des principes - capitalistes ou socialistes-, parce qu'il ne saurait y avoir de peuple qui vaille plus que des principes intacts. (2) (…)Lire la suite »
Le mauvais côté de la révolution bolivarienne selon certains militants de gauche, est qu'elle n'est ni socialiste, ni révolution, et peut-être est-ce vrai. C'est pourquoi, à mesure que nous avançons, certains nous tournent le dos, non qu'ils passent à droite mais en marquant leur distance à coups de bruyants communiqués publics, avec l'air de ceux qui ne veulent pas déranger mais qui finissent par déranger. Ils exaltent les défauts. Ignorent les vertus. Pire, ils veulent nous libérer (nous les chavistes) de notre "faiblesse idéologique" . Car ce qui ne va pas c'est que Chavez est aussi chaviste. Eux, au nom de leurs idées et à la différence du peuple, tombent dans les bras de l'antichavisme furieux et occupent souvent les mêmes positions que la droite. Mais ils savent bien ce qui se passe : après tout, ils sont "les gens qui pensent" de ce pays. Vous me suivez ?
D'ailleurs que peut bien savoir sur les révolutions une maman qui passe la journée à élever des enfants, ou un (…)Lire la suite »