La crise, la crise, la crise !
Il faut vivre en France pour ne pas voir qu’elle conditionne tout. Elle oblige à lancer des plans de rigueur (en leur donnant, ou pas, « un sens »), à tailler dans les remboursements médicaux, à allonger la durée du travail hebdomadaire, à délocaliser dans les pays lointains ou voisins (vus alors comme adversaires) à fermer des usines, à reculer sans cesse l’âge de la retraite, à faire la chasse aux chômeurs, à dénoncer les fonctionnaires trop nombreux, à augmenter les prix, etc.
Dans le même temps, et comme pour démontrer que l’économie n’est pas une loi divine mais un instrument politique, des petits pays pauvres ont fait des choix de développement où l’amélioration du sort de leur population va de pair avec des préoccupations écologiques. Ils se moquent des préconisations du FMI, font plier les banques et les oligarchies devant les choix des dirigeants élus et les exigences populaires. Sans peur de leur trop proche et trop puissant voisin.
Merci à notre ami Thierry Deronne qui a traduit cet article depuis Caracas.
Ils ne sont pas si nombreux ceux qui, comme lui, informent l’Europe de ce qui se construit en Amérique-latine et qui pourrait impacter le rapport des forces mondial et, par suite, notre futur. - LGS
De récents scrutins ou sondages menés en Amérique Latine montrent que l’action des présidents progressistes rencontre un appui croissant de la population - en moyenne de 60 %. C’est le cas de Rafael Correa, de Cristina Fermandez, de Evo Morales, de Daniel Ortega, de Dilma Roussef ou de Hugo Chavez. Jesse Chacón ausculte les raisons de cette tendance dans le cas du Vénézuéla.