Pour répondre aux besoins en énergie thermique des pays « pauvres en dollars mais riches en soleil » tout en luttant contre la déforestation, le Solar Fire développe des concentrateurs solaires simples, efficaces et peu coûteux. L’originalité du projet étant de renforcer l’autonomie et la créativité dans la coopération Nord/Sud.
La première édition des "Humanitarian Water and Food Awards" s’est tenue à Copenhague le 25 novembre dernier. Quelques projets écologiquement passionnants ont été sélectionnés pour ce prix. Travaillant essentiellement avec les pays dits en voie de développement, il est aisé d’imaginer qu’il puisse être difficile pour ces projets de refuser une telle « reconnaissance » quand on connaît l’anonymat et la réalité du terrain où ils oeuvrent. C’est donc une occasion inespérée de donner un coup de projecteur sur l’action essentielle de ces trois finalistes. D’autant que ce nouveau prix, qui ne rassemble curieusement aucune ONG célèbre, est un peu particulier et curieusement financé...
Nous sommes au Nord de l’Inde, dans le Gujarat où l’influence spirituelle de Gandhi se fait encore largement sentir : en hommage au grand homme, tout l’état se veut pacifiste, végétarien, non-fumeur et sans alcool. L’industrialisation est toutefois très présente et, comme ailleurs, les problèmes liés à la mondialisation se posent avec difficulté voire, parfois, violence. Mais tandis qu’en France, nous manifestons, que les syndicats soutiennent toutes les causes et qu’un relais publique est toujours possible (média alternatif, internet, pétitions...) pour que chaque voix puisse se faire entendre, qu’en est-il là -bas et comment font ces gens pour se mobiliser ? L’exemple de la résistance villageoise de Mahuva à la construction d’une cimenterie nous a semblé passionnant.
En ce début d’année, un ami entrepreneur en Inde du Nord nous informait que Jeff Knaebel, un homme qui tente de réveiller les consciences en diffusant la leçon de Gandhi, était menacé de prison. Après une marche épuisante dans les villages de l’Himalaya, il rédigeait seul, à la lumière de la bougie, sa défense pour demander asile à l’état indien... Voici son histoire.