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Auteur : Laurent BRUN

Mobilisation syndicale, situation sociale et enjeux politiques… Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots, répond aux questions de Fadi Kassem

Fadi KASSEM, Laurent BRUN

Mobilisation syndicale, situation sociale & enjeux politiques… Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots, répond aux questions de Fadi Kassem, co-secrétaire national du PRCF. Un entretien réalisé le 26 février 2021 pour www.initiative-communiste.fr

Fadi Kassem : Chers amis, chers camarades, bonjour, et bonjour à Laurent Brun ! Laurent Brun : Bonjour ! Fadi Kassem : Merci beaucoup à Laurent Brun, syndicaliste cheminot, d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour Initiative Communiste, le journal du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF). Merci beaucoup Laurent, d’autant plus que c’est vrai que ces dernières semaines ont eu lieu de nombreuses manifestations dans de nombreux secteurs. On peut penser à la santé, c’était le 21 janvier dernier, EDF le 28 janvier, l’éducation nationale le 26 janvier, il y avait même eu une manifestation interprofessionnelle le 4 février. Et ce que l’on constate c’est que la macronnie, elle poursuit sa politique d’attaques contre les travailleurs et bien sûr sa politique de soutien au patronat qui licencie à tour de bras. Et étant donné toutes ces manifestations qui ont eu lieu on peut se demander si finalement la solution ne passe pas par le « tous ensemble et en même temps (…) Lire la suite »
Une discussion n’est pas une bataille, sauf pour la CFDT

Pour redonner l’espoir à gauche

Laurent BRUN

Voici un texte utile de Laurent Brun, ancien agent manœuvre de l’exploitation sur le chantier fret de Lyon-Perrache, fils et petit-fils de cheminot et secrétaire général de la fédération CGT des cheminots.
LGS.

Si nous voulons reconstruire une organisation de masse et un rapport de force plus consequent, il faut reconstruire une véritable idéologie de la transformation sociale. Et vite. Pour redonner l’espoir à gauche, pour écarter les fascistes et leurs idées du pouvoir, pour reprendre le stylo qui fait la loi des mains des capitalistes, il ne suffira pas de s’attrouper ou de s’unir dans une liste ou derrière un candidat. Il faut reconstruire une véritable idéologie de la transformation sociale. Il ne s’agit pas seulement de distribuer quelques subventions, de baisser le prix d’un service municipal ou d’instaurer une gratuité sur tel ou tel élément. Il faut transformer la manière de gérer, mener des luttes pour changer les règles, s’approprier collectivement des outils jusque là privés pour investir de nouveaux champs d’intervention. Sans cela, le pouvoir de gauche n’est qu’un simple gestionnaire. Et lorsque l’argent vient à manquer pour satisfaire l’ensemble des besoins, on (…) Lire la suite »
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Entretien avec Laurent Brun secrétaire général de la CGT Cheminot

Laurent BRUN

Entretien avec Laurent Brun secrétaire général de la CGT Cheminot : La mobilisation ne faiblit pas à la SNCF. Loin de là. Ce 14 mai, l’intersyndicale appellait à une nouvelle journée sans cheminots qui s'est traduite par des taux de grévistes records. La bataille du rail est engagée pour obtenir le retrait de la réforme ferroviaire qui lance – en transcrivant les directives européennes – l’ouverture à la concurrence du rail et le démantèlement et la privatisation de la SNCF. Alors que les médias des milliardaires déversent chaque jour la propagande du régime Macron et de ses soutiens patronaux, Initiative Communiste le journal du PRCF donne la parole aux travailleurs. Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminot a accepté de répondre à nos questions pour faire le point sur la mobilisation.

Initiative Communiste : Est ce que la mobilisation s’essouffle ? Les cheminots peuvent-ils tenir bon ? Laurent Brun : C’est à partir de l’analyse des précédents mouvements, et des échanges directs avec les cheminots, que la CGT a proposé cette modalité de 2 jours de grève sur 5. Le constat était sans appel : dans les mouvements classiques, les cheminots cessaient la grève rapidement pour des motifs financiers, et ils n’y revenaient plus. Au bout de 5 ou 10 jours il ne restait que les militants, dont le nombre ne suffisait pas à avoir un rapport de forces assez important. Le patronat n’avait donc qu’à jouer le pourrissement. Le vote des réformes à l’Assemblée représentait alors souvent une date butoir symbolique qui mettait un terme à la mobilisation. Il fallait donc imaginer une stratégie qui tienne compte de cette réalité. Les 2 jours de grève sur 5 permettent de réduire la « facture » sur la fiche de paye. Mais pour avoir un véritable rapport de forces en réduisant les (…) Lire la suite »