Vous l’avez entendu comme moi, vous n’avez pas pu y échapper. Pour la première fois, le budget de l’État est en baisse. C’est la grande fierté du premier ministre, bien sûr, comme moi vous n’aviez pas voté pour cela, mais puisque le premier ministre est fier, c’est que, sans doute, il y a du bon là dedans…
Avec la belle réforme des retraites en cours, il y a une autre grande première. Les deux millions et demi de salariés rémunérés au SMIC, pour ne prendre que ceux-là, verront pour la première fois depuis l’existence du salaire minimum leur revenu baisser en valeur absolue. Sur la feuille de paie du jour d’après la reforme il manquera quatre euros cinquante… même pas une paire de lunettes au marché aux puces.
Bien sûr si Hollande avait dit au Bourget :
« Mon véritable adversaire, il n'a pas de nom, de visage, pas de parti, et pourtant il gouverne, c'est le SMICARD ! Ce pilleur, cette sangsue. (…) Maîtriser le coût du travail, sauver les marges des patrons commencera ici par (…)Lire la suite »