Dans mon dernier article (n°3), j’ai tenté de démontrer que le dollar ne survivrait pas à la crise. Or, le 18 mars, la FED (banque centrale US) a décidé de racheter des bons du trésor, ce qui revient à monétiser la dette (je l’avais annoncé l’année dernière). Cette information a fait quelques lignes dans les quotidiens nationaux (rien à la télévision) qui, pour l’essentiel, ont commenté cela de façon positive. Pourtant, cette date restera dans les livres d’histoire et sera plus importante que le fameux jeudi noir (krach de 1929) car elle marque la fin, à plus ou moins brève échéance du dollar et donc des USA. Il est donc temps d’éteindre votre télévision et de vous informer sur le net.
De nombreux économistes et non des moindres se demandent à juste titre si les Etats-Unis vont traverser une période de déflation ou d’inflation. Certains parlent même de stagflation, c’est-à -dire l’association d’une forte inflation et d’une croissance nulle. Il existe aussi une dernière possibilité que personne n’ose aborder : l’hyperinflation (inflation qui échappe à tout contrôle). Or, depuis des mois, j’affirme que le dollar va disparaître et il convient ici d’en analyser les causes.