Du jamais-vu dans les campus étasuniens. Un communiqué signé par une trentaine d'organisations estudiantines a mis le feu aux poudres, notamment à l'Université Harvard. On y lit, notamment, que le collectif considère « le régime israélien entièrement responsable de la violence » dans les territoires palestiniens illégalement occupés et à Ghaza. Le soutien inconditionnel de l'administration Biden et les propos incendiaires du président des EU n'ont pas trompé l'opinion dans son ensemble, au contraire. En endossant des faits et des méfaits impensables, le probable candidat à l'élection de 2024 dont le but est de rafler la mise face au tempétueux Donald Trump avec le concours de l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) semble avoir irrité un électorat hispaniste traditionnellement acquis au camp démocrate. Il a, en tout cas, embrasé les campus des grandes universités dont certaines prestigieuses et source de futurs dirigeants.
Que ce soit à Harvard, à l'Université de New (…)Lire la suite »
Trois cents personnalités en France ont signé un « virulent manifeste contre le nouvel antisémitisme », dénonçant une « radicalisation islamiste », prétendument soutenue par un « silence médiatique », et une « épuration ethnique à bas bruit » dans certains quartiers périphériques de Paris.
Le texte est paru dimanche dans le quotidien Le Parisien. « Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu'est l'antisémitisme devienne cause nationale avant qu'il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France », peut-on lire dans ce manifeste signé par des personnalités politiques de droite comme de gauche (l'ancien président Sarkozy, le chef des Républicains Laurent Wauquiez, les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin et Manuel Valls, l'ancien maire socialiste, Bertrand Delanoë), des artistes (Charles Aznavour, Gérard Depardieu), des intellectuels, des responsables cultuels juifs, musulmans et catholiques.
Prenant prétexte de quelques faits (…)Lire la suite »
En quelques jours, 30 Palestiniens ont été tués, en majorité des adolescents, et des centaines d'autres blessés plus ou moins gravement par l'armée sioniste dont le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu chante les louanges pour galvaniser davantage l'humeur assassine des soldats.
Avec des rassemblements et des campements pacifiques, les Palestiniens poursuivent vaille que vaille leur « grande marche du retour » depuis le 30 mars dernier, afin de réclamer le droit de plus de 700 000 d'entre eux chassés de leurs terres par le colonisateur hébreu dès la création de l'Etat sioniste en 1948. Une politique qui n'a jamais caché son véritable visage, tout en distillant un discours circonstancié sur une paix virtuelle dont on n'a jamais vu le jour. Ceux qui se sont accrochés à leur terre malgré toutes les exactions, c'est-à-dire les « Arabes israéliens » sont des descendants de Palestiniens qui représentent 17,5% de la population de l'Etat hébreu aujourd'hui. « Citoyens » du (…)Lire la suite »