La problématique des archives militaires et policières, documents susceptibles d’apporter des preuves tangibles sur les méthodes de répression utilisées lors du conflit armé interne, a pris ces derniers temps une importance cruciale dans la vie politique guatémaltèque. En moins d’un mois, deux plans d’opérations militaires ont été remis ainsi que le rapport sur les archives de la Police Nationale, Le droit de savoir. Cependant, ce qui pourrait être entendu comme une victoire des organisations de victimes et du mouvement social en général se doit d’être nuancé au vu des obstacles qui se sont rapidement érigés, encore une fois, sur le chemin de la vérité et de la justice.