RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Auteur : Ali Fari BELKADI

Il était une fois l’ethnocide de Setif (Algérie) le 8 mai 1945 et les jours suivants

Ali Fari BELKADI

Le 8 mai 1945, l’Algérie alors française fêtait la victoire sur l’Allemagne nazie, à laquelle des milliers de soldats « indigènes » Algériens avaient participé. Ils étaient 150 000 au cours de la Deuxième Guerre mondiale 39-45. Parmi lesquels, 16 000 ont été tués ou portés disparus. Au cours au premier conflit mondial de 14-18 leur nombre s’élevait à 175 000 soldats, 26 000 avaient été tués ou portés disparus.

Oradour-sur-Glane Il y a soixante-dix-neuf ans, eut lieu l’ethnocide du 8 mai 1945 à Sétif, de même qu’à Guelma et à Kherrata les jours suivants. Ce massacre de populations civiles algériennes innocentes, c’est un peu l’histoire, un an plus tôt, du village d’Oradour-sur-Glane dans le Limousin (France). Sauf qu’à Sétif, Guelma, Kherrata et leur région la sinistre besogne s’est répétée une bonne centaine de fois, avec en prime les bombardements de l’aviation et de la marine de guerre françaises, durant quinze jours, pratiquement sans interruption. Une extermination systématique à caractère ethnique de tout ce qui vivait dans l’arrière-pays de vastes régions de l’Est algérien s’ensuivit, à l’abri du regard des troupes alliées (anglaises, étasuniennes, canadiennes) qui venaient de sauver la France et les Français de la barbarie nazie. Le tort des Algériens : ils avaient voulu fêter la fin de la Seconde Guerre mondiale en insérant des slogans qui exigeaient l’indépendance de leur (…) Lire la suite »