Il y a 101 ans, le 13 août 1913, s'éteignait « le pape » de la social-démocratie internationale, le dirigeant social-démocrate allemand August Bebel*. Il est intéressant de rappeler à cette occasion la vive polémique qui l'opposa à Jean Jaurès lors du congrès socialiste international d'Amsterdam, alors que l'Europe semblait grosse d'une révolution. Il n'est peut-être pas nécessaire de débattre sur le point de savoir qui avait raison : ce discours contient suffisamment de réflexions intéressantes sur la question d'éventuelles alliances momentanées avec des forces qu'il faudra combattre ensuite, et par conséquent sur la nécessité pour des révolutionnaires (quand la situation est révolutionnaire) de savoir garder leur autonomie et leur identité lors de ces épisodes. C'est ce qui m'a paru le plus stimulant dans ce discours. Nota : la traduction est imparfaite. Mauris Dwaabala