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Auteur : Mongkol BANGPRAPRA

Des journalistes visitent le Xinjiang « autrefois violent »

Mongkol BANGPRAPRA

De temps en temps, les médias dominants français, au premier rang desquels Le Monde,on oublierait d'y penser, que notre attention se relâche et que ces certitudes assénées n'adhèrent plus et se décollent de notre esprit comme le papier peint détrempé d'un mur. Si le récit du génocide n'est plus d'actualité parce que mensonge commass d'autant plus éhonté devant leur silence de tombe face aux velléités génocidaires de l'état israélien à Gaza, ils affrètent encore des plumes serviles pour faire la sale besogne.

Le 24 octobre, l'une d'elles titre « Au Xinjiang, la terreur s’estompe, la répression et la peur demeurent ». Derrière cette manchette, on sent bien le rétropédalage forcé mais pas assumé. Plus question de génocide et pas question de l'admettre, mais une volonté de salir, de chercher le moindre petit détail suspect. Ce n'est plus de la rigueur journalistique, c'est du pinaillage de comptable. Frédéric Lemaître (esbrouffe) nous raconte que les touristes sont tristes, que les vendeurs tirent la gueule dans leur boutique, que les hommes et les femmes s'ennuient devant les mosquées parce qu'ils n'osent plus y aller. Que tout ça sent la peur et la répression. Non, ce n'est plus de journalisme dont il s'agit là, mais de mentalisme. Petit extrait : S’il leur arrive de sourire aux étrangers, certains refusent souvent de leur parler, en esquissant parfois un petit geste de la main que l’on traduit volontiers par « vous me comprenez n’est-ce pas ? »... On est quand même pris de doutes (…) Lire la suite »