Ils s’appellent Sundiata, Jalil, Mumia, Herman, Albert ou Leonard … ils sont noirs - ou amérindien - et ils ont participé aux mouvements pour la libération des Noirs (et des peuples autochtones) dans les années 1970. Pas de chance pour eux, ils ont tué des gardiens de prison ou des policiers alors qu’ils militaient pour l’égalité des droits des citoyens de leur communauté.
Curieux, cette propension à assassiner les policiers ou autres représentants de l’ordre chez les Peaux-Sombres, non ?
Depuis, ils sont toujours en prison, attendant une liberté conditionnelle sans cesse reportée. Ah, il ne fait pas bon s’opposer à l’ordre établi et défendre les droits des citoyens. Mais dans une démocratie, ceux qui finissent en prison, on les appelle criminels de droit commun - ou terroristes. Et dans ce cas-là , ils n’ont pas le droit au statut de prisonniers politiques. Le texte qui suit est la traduction de la rubrique hebdomadaire du 9/03/2010 de Jared Ball, universitaire et chroniqueur pour la radio de Black Agenda Report