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Auteur : Isabelle AVRAN

Palestine. Les renoncements européens face à Israël et aux États-Unis ou les renoncements européens vis-à-vis du droit international

Isabelle AVRAN

Trois membres de l’Union européenne — l’Espagne, l’Irlande et la Slovénie — ainsi que l’Arménie et la Norvège ont reconnu l’État de Palestine en mai 2024. Les autres restent désespérément immobiles. L’UE ne prend aucune initiative pour obtenir au moins un cessez-le-feu durable à Gaza et l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie. Il fut un temps, lointain, où elle se montrait plus audacieuse.

Après plus de dix mois de guerre dans l’étroit territoire palestinien de Gaza, l’urgence d’une initiative efficace devrait s’imposer au monde, notamment à l’Union européenne (UE). Les bombardements se succèdent, les jours y ressemblent aux nuits, sans espoir de pause ni de cessez-le-feu. L’Union et ses États membres se contenteront-ils, une fois de plus, de dénoncer la poursuite de ce cauchemar et d’appeler au cessez-le-feu — comme ils l’ont fait tardivement, en mars 2024 — et à la libération des otages israéliens, sans agir concrètement ? Continueront-ils, à l’instar des États-Unis, à louvoyer ou à soutenir de facto la politique du gouvernement israélien ? Ou interviendront-ils enfin pour faire respecter la vie, les droits humains, le droit international et donner une chance à la paix et à la justice ? L’urgence est là depuis des mois, alors que les statistiques morbides s’égrènent comme une terreur sans fin. Début août, les agences des Nations Unies déplorent la mort, dans le (…) Lire la suite »