« ¡Pobre de mí ! » (pauvre de moi !), ce sont les paroles du chant par lequel traditionnellement les « festayres » se lamentent de la fin des Fêtes de San Fermin à Pampelune.
« ¡Pobre de mí ! », c’est ce que doit se dire Juán Guaidó, le « président autoproclamé » du Venezuela. Il est en train d’expérimenter ce que nous avons tous constaté, un jour ou l’autre : quand ça ne veut pas fonctionner, rien ne va. Quoi qu’on fasse, rien ne marche !
Faisons avec lui un « état des lieux » de sa situation.
Lui qui était bien tranquille en tant que simple opposant au gouvernement bolivarien, voilà que « on » l’a propulsé en première ligne pour devenir le fer de lance de l’opposition soit-disant démocratique. Pourquoi ? Peut-être simplement parce qu’il est jeune, qu’il a une belle gueule de latino et que personne ne le connaissait.
« On » lui avait promis monts et merveilles, le soutien total des USA et d’une majorité de nations à travers le monde. Or seule une quarantaine de pays, aux (…)Lire la suite »
Compañeros, la nouvelle vient est confirmée : les autorités pénitentiaires ont cédé et Gerardo Hernandez Nordelo est sorti du hueco mardi 3 août après plus de 10 jours passés dans des conditions effroyables.
Leonard Weinglass, l'un des avocats de l'équipe des défenseurs, l'avait rencontré en fin de semaine et avait raconté que l'air de la cellule était à ce point vicié que Gerardo devait se coucher sur le sol pour pouvoir respirer l'air qui passait sous la porte… Pas de douche possible : l'eau était brûlante ! On lui avait « fourni » des draps sales, si bien qu'il a dû les laver… dans l'eau des toilettes ! Sans parler de la lumière allumée en permanence - trop faible pour permettre de lire, mais il n'y avait de toute façon rien à lire -, lumière qui ne peut être éteinte que de l'extérieur, c'est-à -dire quand les gardiens le décident. Sa montre lui ayant été enlevée, il a dû très vite perdre le cours des jours et des nuits… Ce genre de « traitement » est couramment utilisé, et (…)Lire la suite »
Compañeros,
Gerardo Hernandez Nordelo est de nouveau en cellule de confinement, le tristement fameux « hueco », depuis le 21 juillet dernier. Toutes les tentatives de contact avec les autorités de la prison par les responsables cubains se sont à ce jour révélées infructueuses. C'est ce qu'a révélé Ricardo Alarcon, le président de l'Assemblée Nationale de Cuba, le 28 juillet.
Ce n'est pas la première fois que Gerardo se retrouve au « hueco ». Jamais pour des problèmes de comportement. Toujours au moment où un recours judiciaire est en route. Cette fois-ci, c'est la préparation de l'Habeas Corpus qui est compromise puisqu'il ne peut communiquer avec ses avocats… Il ne peut ni leur écrire, ni même leur téléphoner. Sa soeur Isabel qui a pu lui rendre visite raconte qu'il est arrivé chaînes aux pieds et menottes aux poignets et qu'elle n'a pu lui parler que par téléphone derrière une vitre, conditions imposées aux prisonniers « punis ».
Ces manoeuvres du parquet yanqui - car la (…)Lire la suite »
Ne cherchez pas derrière ces trois lettres un quelconque sigle politique, culturel ou financier.
HDP, c'est le qualificatif choisi par une amie pour qualifier la juge Joan Lenard, celle qui a décidé d'infliger à Tony Guerrero lors de l'audience de révision des sentences du mardi 13, une peine de 21 ans et dix mois de prison.
Pour mémoire, la juge Lenard est celle qui en 2001 avait infligé aux Cinq ces condamnations aussi invraisemblables que disproportionnées et injustes. Ceux qui avaient l'espoir secret d'un éventuel changement - dû au prétendu vent nouveau censé souffler sur le pays dont le président est prix Nobel de la Paix - en seront pour leurs frais, moi la première. Nous avions voulu croire que celle qui, avant l'ouverture des débats en 2000, avait annoncé à la presse de Miami que ce procès allait être plus passionnant que n'importe quelle série télévisée, aurait pu, en huit ans et devant l'ampleur de la solidarité internationale, comprendre son « erreur » et revenir à (…)Lire la suite »
C'est le genre d'interrogation qui suscite généralement un scepticisme complet, quand elle ne fait pas ricaner. Pourtant, il se passe des petites choses qui ne laissent pas de surprendre l'observateur un tant soit peu averti.
D'abord un fait sans conséquence réelle sur le quotidien des Cubains : en ce 27 juillet 2009, l'agence Reuters nous informe de ce que les Etats-Unis ont éteint le journal lumineux installé sur la façade de leur représentation diplomatique à La Havane qui irritait les autorités cubaines. Tous ceux qui sont allés flâner devant l'immeuble de la SINA (la Section des Intérêts Nord-américains) depuis 2006 ont pu voir ce panneau de 1,5 mètres de haut courant sur 25 fenêtres du cinquième étage du bâtiment et sur lequel défilait en permanence des informations, des déclarations politiques et des messages imputant les problèmes de Cuba au système politique en place. En « représailles », Fidel Castro avait fait ériger des drapeaux hauts de 30 mètres pour le cacher à la (…)Lire la suite »