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Auteur : Antoine ARNOULD

Barcelone : Can Vies, de l’autogestion à la reconstruction

Antoine ARNOULD

Le Centre Social Autogéré Can Vies, 17 ans de solidarité, d’autogestion et de culture (ou plutôt de contre-culture) durant lesquels se sont déroulés entre autre des centaines de débats, projections de films, représentations théâtrales, présentations de livres, ateliers de formations, concerts, dîners populaires. Entre autre…

C’est à Barcelone en 1997 dans le quartier populaire de Sants que naquit le projet de Centre Social Autogéré (CSA) Can Vies. L’aventure commence dans un bâtiment abandonné par l’entreprise gérant les transports publics de la ville (TMB). Bâtiment qui résume à lui seul l’histoire de Barcelone. Construit en 1879 comme entrepôt de matériel de construction, il est collectivisé en 1936 par la CNT pendant la guerre d’Espagne. Après la victoire de la dictature, il sera récupéré par le régime jusqu’à la mort de Franco. Il devient ensuite un nouveau un lieu de rassemblement des travailleurs.ses. Incendié lors d’un conflit social, le bâtiment se retrouve inoccupé. Il est alors récupéré par des jeunes des quartiers avoisinants pour devenir le Centre Social et Culturel très populaire que l’on connaît aujourd’hui. Le CSA Can Vies prend rapidement de l’ampleur à Barcelone. Il devient une lumière signifiante contre le capitalisme, le fascisme et la répression étatique. Une lumière qui, malgré les (…) Lire la suite »

La double morale des élites occidentales

Antoine ARNOULD
Alors que les Colombiens se rassemblaient en masse pour revendiquer d'importants changements sociaux ce 23 avril, les autorités ont à nouveau assassiné deux personnes tandis que deux autres sont portées disparues. L'Etat et les paramilitaires colombiens sont responsables de 257.000 victimes depuis les différentes répressions des années soixante. Depuis 1986, 2.900 responsables syndicaux ont été assassinés par les autorités colombiennes. A titre d'exemple, en 2010, 90 responsables syndicaux ont été assassinés à travers le monde. 51 d'entre eux furent colombiens. De plus, énormément de Colombiens sont victimes d'une exclusion politique et d'une exploitation extrême. L'économie croissante du pays ne sert à nouveau que les plus nantis. Des organismes indépendants estiment le taux de pauvreté à environ 65%. Le gouvernement colombien est excessivement dépendant de Washington, annihilant ainsi la souveraineté du peuple, un des seuls droits que celui-ci aurait pu disposer. Tout comme (…) Lire la suite »