Je l'ai nié trop longtemps, mais pour une Palestinienne, je lance très mal les pierres.
Lors d'un des vendredis que j'ai passé dans le village de Nabi Saleh en Cisjordanie je m'étais plainte de ne pas savoir le faire et je me suis tout de suite retrouvée entourée de professeurs zélés.
C'était le vendredi où les manifestants ont marché avec une maquette de la flottille de la liberté de Gaza. Ce jour-là nous sommes restés enfermés presque toute la journée car au bout de deux heures de manifestation les soldats israéliens ont tiré des gaz lacrymogène sur tous ceux qui essayaient de mettre le nez dehors.
A la fin de l'après-midi, il m'a semblé que les jeeps partaient et j'en ai profité pour sortir enfin. Avec deux autres jeunes filles, nous avons marché en direction des jeeps, nous nous sommes arrêtées là où la militante locale Nariman Tamimi se tenait avec son appareil vidéo et d'autres enfants du village nous ont rejoint. D'autres militants ont essayé de sortir mais comme ils (…)Lire la suite »