Non, je vous rassure ou vous déçois, mais ce n'est pas contre la Chine, car trop gros et trop compliqué et puis, pas rentable. C'est un pays plus petit qui a été choisi : la Libye. Exit donc du séisme japonais qui de fait devient moins crucial, on verra plus tard. De toute manière ces réacteurs qui n'en finissent pas de chauffer sans exploser devenaient lassants, ce qui leur avait valu d'être relégués en milieu de page des médias, préférant une affaire autrement plus importante telle que le retour de Ribery en équipe de France.
Tellement ému de cette bonne nouvelle, le maquettiste du Figaro s'en est même mélangé les pinceaux. Une photo de notre ministre des affaires étrangères à la mine aussi épanouie qu'un gagnant du loto avec pour légende « Un char de l'armée libyenne mercredi à Ajdabiya », il fallait le faire. Toujours est-il que l'ONU a donné son feu vert, la Chine et la Russie s'étant abstenus sans pour cela utiliser leurs droits de veto, contrairement aux US pour tout ce (…)Lire la suite »
Une des erreurs majeures commise par les divers colonisateurs a été de laisser cette tâche d'unification à l'armée, qui par tradition divise bien plus quelle n'unit. Dans le Guangxi, le général Ma Yuan (42 après J.C) , qui bien que militaire, comprit qu'il n'obtiendrait rien par l'utilisation systématique de la force et unifia son royaume en s'appuyant sur une communauté de langage. Originaire du Tonkin, le général utilisa en effet cet élément qui lie un peuple bien au-delà des frontières dessinées de manières souvent artificielles se révélant de fait peu efficace.
La langue TAI, elle-même un sous-groupe des dialectes TAI-kadaï est celle parlée par la majorité des peuples Vietnamien, Thaïlandais, Laotien, du Guangxi, du Guizhou et du Yunnan. Il fut donc aisé pour le général de mettre en avant une communauté d'intérêt basé sur une culture et une langue initialement commune. Contrairement à des personnages régionaux bien plus récents, Ma Yuan conserve encore de nos jours toute sa (…)Lire la suite »