Lors de ses voeux à la presse, le 3 janvier 2018, Emmanuel Macron s'est fendu d'une nouvelle promesse : afin de protéger la démocratie, il va légiférer sur la liberté de la presse et faire voter une loi contre les "fake news".
Comment ? Vous n'étiez pas au courant ? Et oui, on vient de l'apprendre, la France est menacée par un nouveau fléau dévastateur : une épidémie de fake news. Comme ces nouvelles épidémies qui nous valent maintenant d'injecter 11 vaccins à nos nourrissons pour le plus grand profit des laboratoires pharmaceutiques, pardon pour leur sauver la vie, une loi sera donc votée pour nous protéger de ceux qui remettent un peu trop en question les thèses officielles véhiculées par les médias aux mains de quelques milliardaires amis du pouvoir.
Cette annonce a néanmoins déclenché un tollé chez tous les journalistes qui se respectent car ils y voient clairement une volonté du pouvoir de mieux contrôler l'information. Tout le monde l'a bien compris, sous prétexte (…)Lire la suite »
Sous prétexte de renforcer les mesures contre le terrorisme, le gouvernement Macron s'apprête à faire passer dans la loi les principales mesures d'exception de l'état d'urgence. En l'absence de tout contrôle judiciaire chaque préfet aura désormais le droit de perquisitionner ou d'assigner à résidence tout citoyen qui le dérange.
L'état d'urgence a été instauré par le gouvernement Valls le 14 novembre 2015 suite à l'attentat du Bataclan. Prolongé systématiquement depuis cette date, il permet en particulier au préfet, sans aucun contrôle du juge, de procéder à des perquisitions, d'assigner à résidence mais aussi de fermer des sites Internet, d'interdire des manifestations, de dissoudre des associations... Bref toute la panoplie de la parfaite petite dictature digne de la Corée du Nord.
Les médias tout puissants, relais officiels de la propagande d'Etat, nous ont longtemps expliqué qu'il s'agissait de mesures provisoires visant à lutter contre le terrorisme. Ah bon ?
Prenons les (…)Lire la suite »