RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Jacques-François BONALDI

Fascisme ordinaire, dites-vous ?

Jacques-François BONALDI
Quand un événement poétique international comme l’est le Marché de la poésie décide d’offrir la présidence à titre honorifique de sa quarantième édition, consacrée à la poésie caribéenne, à quelqu’un qui est précisément des Antilles (comme on disait avant...), dont l’œuvre dans ce domaine de création a atteint par sa qualité, sa beauté, son rayonnement et sa richesse une reconnaissance internationale qui l’égale à celle d’un Aimé Césaire, pour ne prendre qu’un point de comparaison, on ne peut qu’applaudir à deux mains et se féliciter d’un choix avisé et judicieux qui fait honneur à ceux qui l’ont exprimé. Alors, comment se fait-il que, pour d’autres, il s’agisse du pire, du plus ignominieux des choix ? Eh ! bien, parce que cette femme a, à leurs yeux, un tort sans rémission : elle est Cubaine, elle aime son pays – sa patrie, dit-elle – elle en est fière, elle y vit, et surtout, horresco referens, elle va jusqu’à le défendre, lui et le « régime dictatorial » qui, selon eux, y sévit depuis maintenant soixante-quatre ans ! Et (...) Lire la suite »

CUBA OU L’INTELLIGENCE POLITIQUE - Réponses à un président des États-Unis (Livre format PDF)

Jacques-François BONALDI
365 JOURS APRÈS Aujourd’hui 22 mars 2017, voilà un an jour pour jour que Barack Obama entrait de son pas caractéristique sur la scène du Grand Théâtre de La Havane pour une première : un président étasunien s’adressant en direct et en personne au peuple cubain. Trois cent soixante-cinq jours après, que reste-t-il de ce qui était le clou de sa visite de deux jours et demi à La Havane ? Pas grand-chose, je le crains… Les événements se déroulent maintenant si vite et tant de choses se sont passées depuis – et diablement plus importantes – que plus personne ne s’en souvient. Entre la Révolution cubaine et Washington, rien n’a guère changé pour l’essentiel, le rétablissement des relations diplomatiques ne s’étant traduit que par des retouches de maquillage, par un ravalement de façade, le contentieux essentiel, le problème de fond – autrement dit, celui qui découle de la volonté de la Maison-Blanche de se débarrasser de ce qu’elle a en sainte horreur : une Révolution, à plus forte quand celle-ci campe à ses portes (...) Lire la suite »

Petite Fable - Commentaire pour Agoravox.

Jacques-François BONALDI
A Moderatus, Astérix, et autres « anticastristes » furibonds » L’un de vous se plaint qu’il vous soit quasiment interdit de dire que Cuba est une atroce dictature sans qu’aussitôt des « défenseur du castrisme » ne montent au créneau. J’oserais vous faire remarquer, à dire vrai, que, dans le contexte français en général et dans celui d’Agoravox en particulier, nous sommes vraiment un très minuscule groupe auquel il nous est catégoriquement interdit de dire qu’elle n’en est pas une… Ce qui m’étonne, au fond, c’est de constater à quel point vous êtes programmés : on appuie sur le bouton « Cuba », et hop, votre réponse s’affiche aussitôt : « Dictature ». Si quelqu’un qui a peut-être son petit bout de connaissance vécue et éventuellement quelque chose de différent à dire intervient, vous le prenez de haut sans même l’écouter. C’est un peu comme si un Martien débarquait chez vous. Logiquement, il a très envie de vous raconter comment c’est chez lui et ce qu’il s’y passe. Il se lance donc dans son récit, mais finit par se (...) Lire la suite »

Je suis Fidel

Jacques-François BONALDI
Ce n’est pas le Fidel, l’orateur le plus brillant et le plus profond et le plus pédagogique de l’époque contemporaine ; ce n’est pas le tribun des rassemblements d’un million de personnes attentives – mieux : captivées – sur la place de la Révolution ou sur d’autres places d’autres villes de l’île ; ce n’est pas le dirigeant débordant d’initiatives et d’idées pour améliorer le sort de ses concitoyens et dont il serait interminable de dresser la liste, depuis le système de santé jusqu’au système énergétique ; ce n’est pas le chêne faisant face le premier à toutes les tempêtes, depuis l’invasion des mercenaires à Playa en avril 1961 ou la menace nucléaire en octobre 1962, jusqu’aux terribles cyclones qui frappent périodiquement l’île, de Flora en 1960 aux plus récents ; ce n’est pas le chef d’État visionnaire et précurseur alertant l’humanité, au nom de Cuba, du danger d’extinction qui la menace au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 ; ce n’est pas le président des pays non alignés qui prononce en leur nom et au (...) Lire la suite »

Le "Concept de Révolution" chez Fidel

Jacques-François BONALDI
On trouvera ci-dessous le « concept de révolution » proposé par Fidel tout au début du discours qu’il prononce le 1er mai 2000, sur la place de la Révolution. Le pays est alors engagé depuis plusieurs mois dans une bataille gigantesque pour arracher le petit Elián González aux mains de la fausse famille qui l’a séquestré à Miami. Nous sommes en plein dans cette bataille d’idées » que Fidel a lancée justement dans ce but et qui a pour but une conscientisation accrue de la population, alors que Cuba est quasiment la seule au monde, non seulement à vouloir perpétuer la construction du socialisme, mais encore à en prendre les moyens. Ce fragment a été repris fréquemment depuis et utilisé comme enseignement à suivre. Et il a même acquis une importance telle que, dans le cadre des hommages que le peuple cubain est en train de rendre à son guide, tous les Cubains qui le veulent sont invités à signer de leur nom et à ratifier ce « concept » considéré désormais comme un des grands legs de Fidel. On le verra à la (...) Lire la suite »
L’annonce faite par Raul Castro à la télévision

Décès de Fidel

Jacques-François BONALDI

La courte allocution du chef de l’Etat cubain et le détail des cérémonies funèbres.

Cher peuple cubain C’est avec une profonde douleur que j’informe notre peuple, les amis de Notre Amérique et du monde du décès, aujourd’hui, 25 novembre 2016, à 22 h 29, du commandant en chef de la Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz. Conformément à la volonté expresse du compañero Fidel, ses restes seront incinérés. Dans les premières heures de demain, samedi 26, la Commission organisatrice des funérailles offrira à notre peuple une information détaillée sur l’organisation de l’hommage posthume qui sera rendu au fondateur de la Révolution cubaine. Jusqu’à la victoire à jamais ! La vidéo de l'annonce (sous-itirée) : https://www.youtube.com/watch?v=gDsIAuz0n4k NOTE DE PRESSE DE LA COMMISSION ORGANISATRICE Comisión Organizadora | internet@granma.cu 26 novembre 2016 04:11:44 La Commission organisatrice du Comité central du Parti communiste de Cuba, de l’État et du gouvernement chargé des hommages funèbres du commandant en chef Fidel Castro Ruz informe la population qu’à compter du 28 novembre, de 9 à 22 (...) Lire la suite »

Quand Ulysse est coincé à la Maison-Blanche

Jacques-François BONALDI
En fait, l’une des réflexions que l’on pourrait faire sur cette décision étonnante de l’administration étasunienne de s’abstenir sur un projet de résolution demandant la levée du blocus, après avoir voté résolument NON à chacune des vingt-quatre fois précédentes, c’est qu’Obama,comme je l’ai dit hier, était coincé entre l’enclume et le marteau. À partir du moment (relativement récent, je tiens à le souligner : à peine deux petites années, contre six antérieures à la Maison-Blanche) où il a décidé de faire jouer son smart power pour se débarrasser de ce socialisme cubain qui donne l’urticaire à n’importe quel locataire de ladite Maison, le blocus, autrement dit ce que Fidel qualifiait, lui, de « guerre économique tous azimuts », fait de sanctions, de représailles, d’interdictions, de prohibitions et autres genres de mesures, non seulement ne lui servait à rien, mais s’avérait en fait absolument contre-productif. Là, il a bien tiré les leçons de plus de cinquante ans de guerre qui n’ont fait avancer en rien la classe (...) Lire la suite »
Quelques réflexions couchées à la va-vite une petite heure après…

Quel camouflet à l’ONU ! L’administration Obama entre l’enclume et le marteau cubains...

Jacques-François BONALDI
J’attends de recevoir la dernière version de l’intervention de Bruno Rodriguez, le ministre cubain des Relation extérieures, devant l’Assemblée générale des Nations Unis qui votait ce matin la résolution cubaine contre le blocus des États-Unis, pour vous faire parvenir la traduction définitive. J’ai traduit la première, mais le ministre cubain a dû rectifier son discours devant l’annonce, faite par Samantha Power, la représentante des USA auprès de l’ONU, depuis la tribune, que son administration s’abstiendrait au moment du vote. Il le savait déjà, bien entendu, puisque, loin d’improviser sur le moment face à cette annonce-surprise, il a lu des modifications écrites. Je dis annonce-surprise, mais au fond je ne suis pas si sûr que ça en soit une. Déjà, l’an dernier, à cette même occasion, des bruits avaient couru que l’administration Obama s’abstiendrait, mais elle avait finalement voté non, comme les vingt-trois fois antérieures. Cette année-ci, se sachant en fin de carrière à la Maison-Blanche et ne risquant (...) Lire la suite »

Quand des scientifiques étasuniens tombent de la Lune… à Cuba

Jacques-François BONALDI
On trouvera ci-dessous un article tout récent d’une revue scientifique étasunienne. Il coïncide avec une des nouvelles mesures d’allègement du blocus adoptées par l’administration Obama le 14 octobre et entrées en vigueur hier : les sociétés étasuniennes ont maintenant le droit d’importer des médicaments cubains et de les commercialiser dans le pays une fois passés par les filtres de l’Agence chargée de les accepter. L’étonnement du docteur Lee et du rédacteur en chef de la revue prouve à mon avis deux points : l’incapacité de nombreux Étatsuniens, même scientifiques, à voir au-delà de leur petit pré, par ignorance ou par arrogance ; l’influence du blocus sur la divulgation aux USA des résultats du secteur scientifique cubain le plus brillant, entre autres, à titre de simple exemple, parce que les chercheurs cubains ne peuvent publier dans les nombreuses revues universitaires, scientifiques et savantes de ce pays, et parce que rares sont les scientifiques étasuniens qui osent venir participer aux très (...) Lire la suite »

Le testament « politique » d’Obama au sujet de Cuba

Jacques-François BONALDI
Ainsi donc, Obama tient à laisser à la postérité ses instructions sur l’avenir des relations entre son pays et la Révolution cubaine. Ici, on a signalé aussitôt que c’est la deuxième fois qu’un président étasunien en poste a tenu à le faire, le premier ayant été Carter, qui lui aussi avait fait avancer les choses en la matière (ouverture réciproque de Sections des intérêts dans chaque capitale), mais dont le « testament » du 15 mars 1977 resta document secret jusqu’en 2002. (http://nsarchive.gwu.edu/news/20020515/) Obama, lui, veut que ça se sache quand il lui reste à peine trois petits mois à la Maison-Blanche. On trouvera ci-après sa Directive en français. Je ne vais pas l’éplucher ni l’analyser par le menu. Il n’y a rien là de bien nouveau : les tenants et les aboutissants en sont les mêmes… Je tiens simplement à souligner à quel point les longueurs d’ondes de Washington et de La Havane ne se causeront jamais d’interférences ni de parasites mutuels. Je m’explique. Le « testament » d’Obama, comme l’indique le (...) Lire la suite »
afficher la suite 0 | 10 | 20