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Thème : Volodymyr Zelensky

La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky

Oleg NESTERENKO

Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodimir Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.

La représentativité de l’initiative Les invitations au « sommet pour la paix » ont été envoyées par son organisateur qui est la Suisse à plus de 160 pays, avec l’espoir de fédérer la « majorité mondiale » derrière les positions de Zelensky, afin de contrer la réussite grandissante de la Russie dans sa confrontation avec le bloc des pays de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine. Tout au long du processus de l’organisation de l’événement, des signes inquiétants l’ont accompagné en indiquant que la version finale qui aura lieu sera sensiblement éloignée de celle escomptée par Kiev. Les espoirs se sont heurtés à une réalité : près de la moitié des pays visés ont, tout simplement, ignoré l’invitation. Ils l’ont ignorée malgré l’insistance et la pression exercées par les pouvoirs occidentaux sur les invités. Finalement, seuls 92 pays, composés à 1/3 des membres du bloc de l’OTAN et à 1/3 des pays-satellites direct de l’OTAN, ont envoyé leurs représentants en Suisse. Cela étant, une partie non négligeable de pays n’était guère (...) Lire la suite »

Zelensky invité au 80ème anniversaire, pas la Russie, pourquoi ? Il y avait bien des Ukrainiens en Normandie en juin 44, mais de quel côté ?

Patrice GIBERTIE

Le 16 avril, la mission Libération auprès du ministère des armées a annoncé son intention d’inviter la Russie aux célébrations du 80ème anniversaire du débarquement allié, « pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées ».

On savait Vladimir Poutine persona non grata. C’est finalement toute la délégation russe qui est bannie de la cérémonie internationale organisée le 6 juin en Normandie pour célébrer les 80 ans du Débarquement. L’Élysée a annoncé ce jeudi 30 mai avoir renoncé à lancer une invitation Pourquoi ? La Seconde Guerre mondiale a fait environ 60 millions de morts dans le monde. Le belligérant le plus durement touché a ainsi été la Russie, avec 21 millions de morts (10% de sa population), qui a joué un rôle capital sur le front de l’Est pour libérer l’Europe des nazis. Le choix de ne pas inviter la Russie est une honte. Et celui de célébrer Zelensky et l’Ukraine ? Des Ukrainiens se sont battus contre les nazis, d’autres hélas étaient nazis comme Bandera. Je ne suis pas scandalisé par la présence de Zelensky mais par le choix, en même temps d’interdire la présence de la Russie. C’est du révisionnisme car Zelensky ne s’est pas désolidarisé de Bandera ! Les Polonais sont bien plus dignes que la Macronie. Un oubli (...) Lire la suite »

Le sol se dérobe sous les pieds de Zelensky

MK BHADRAKUMAR

En lisant et en relisant la déclaration du président des EU Joe Biden lundi dernier à l’occasion de la fête de l’indépendance de l’Ukraine, on se souvient de la phrase immortelle du poète anglais John Keats, « Les mélodies entendues sont douces, mais celles qui ne sont pas entendues sont encore plus douces ». Trois choses sont frappantes.

Biden a invoqué à plusieurs reprises la nature durable des relations des États-Unis avec le peuple ukrainien. Mais dans toute la déclaration, il n'a jamais mentionné le gouvernement ukrainien ou la direction du président Volodymyr Zelensky. Une omission par inadvertance ? Deuxièmement, Biden a minimisé, au point de l'ignorer, l'intense partenariat américano-ukrainien au niveau d'État à État. Troisièmement, le plus important, Biden est resté silencieux sur la guerre en tant que telle, qui se trouve actuellement à un stade décisif. Lorsqu'il a parlé de la dernière tranche d'armements pour l'Ukraine d'une valeur de 2,98 milliards de dollars, Biden a exprimé l'espoir que les systèmes d'armes puissent garantir que l'Ukraine « puisse continuer à se défendre sur le long terme ». Cela mérite attention. Les analystes étasuniens estiment que le paquet d'armes de 2,98 milliards de dollars est radicalement différent dans son mécanisme de dépense. Ainsi, alors que l'aide militaire était jusqu'ici puisée dans les (...) Lire la suite »

Le président Zelensky juif, et alors ?

Djamel LABIDI

Il y a quelque temps, le 1er mai 2022, le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov, soulevait une polémique en faisant remarquer qu' "affirmer que le président Zelensky ne pouvait être nazi puisque il est juif ne voulait absolument rien dire".

Il est bon de s'arrêter sur cette polémique, non pas évidemment pour la question de savoir si le président Zelensky peut être accusé de nazisme ou non, mais sur ce postulat qu' "un juif ne peut être nazi", qui est révélateur, chez certains, d'une certaine idée de l'identité juive. En refusant ce postulat, le propos de Lavrov est indéniablement logique. À contrario, cela voudrait dire, en effet, que le chrétien, le musulman, et tous les non juifs pourraient donc être nazis mais pas le juif. En vertu de quoi ? De l'appartenance, de ses origines ? Dans d'autres peuples, on pourrait tourner le dos à son appartenance, à ses origines, au besoin les trahir, mais pas le juif ? Un musulman pourrait être islamophobe, un arabe arabophobe, un dirigeant arabe ou un palestinien collaborer avec Israël, un colonisé servir le colonisateur, trahir sa patrie, sa nation, sa communauté, comme il y en a eu et il y en a hélas de multiples exemples, mais pas le juif. Le juif serait-il "naturellement" antinazi ? Le juif (...) Lire la suite »

Ukraine - Le président Volodymyr Zelensky

Djamel LABIDI

A Kiev, le président Zelensky apparait, aux yeux du monde, sublime de courage et de détermination. Tee-shirt kaki, manches courtes sur des muscles saillants, dans son bureau comme dans la rue, il est un président hors normes, un combattant. Il joue le rôle de sa vie. Et il le joue d'autant bien qu'il est parfaitement authentique, qu'il est le personnage en chair et en os. Le casting parfait : l'acteur et le personnage qui fusionnent. C'est le rêve absolu d'un metteur en scène.

Le dialogue est un monologue. Le texte est sobre, les mots sont simples comme on les aime dans "l'Amérique profonde" : "nous défendons notre maison, la terre de nos ancêtres, ce que nos aïeux ont construit et nous ont légué". Chaque pays a droit à une référence appuyée à son Histoire : Pearl Harbor et le 11 septembre pour les États Unis, le "mur de Berlin" pour l'Allemagne. L'acteur Zelensky est devenue une star, une superstar. Une superproduction Partout en Occident, Le président Zelensky apparaît sur des écrans géants, devant un immense public qui l'applaudit à tout rompre. Les parlementaires, dans toutes les capitales occidentales, l'ovationnent debout : le Congrès des EU, le parlement du Royaume-Uni, l'Assemblée européenne, l'Assemblée nationale française. Une superproduction historique. Il n'est pas seulement un président, il est un héros. Il est seul sur scène. Il la remplit. Comment garder la tête froide et ne pas être exalté de patriotisme, de nationalisme. Il fait exactement le même chemin (...) Lire la suite »